Rallye-Raid - Dakar 2015

Premier Dakar en vue pour Didier Fourny

Premier Dakar en vue pour Didier Fourny
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Didier Fourny décompte les jours qui le séparent du départ du Dakar 2015. Le 30 décembre prochain, l’ex-crossman quittera le village d’Ebly pour s’envoler vers l’Argentine. Entre la première étape au départ de Buenos Aires le 4 janvier et le retour dans la capitale argentine 13 jours plus tard, Didier aura parcouru la bagatelle de 9000 kilomètres à travers les paysages inoubliables de l’Argentine, le Chili et la Bolivie. Une aventure qui ne s’improvise pas.

« Préparer son premier Dakar, c’est le travail de tout une année », nous confirme-t-il. « Depuis mon retour d’un rallye au Maroc à la fin de l’année 2013, je prépare cette participation. Après des premiers mois surtout consacrés au volet administratif, je me suis lancé dans la recherche de budgets et la préparation de la course proprement dite dès juillet, date à laquelle j’ai reçu la validation de mon engagement. » Comme pour beaucoup de passionnés, être au départ du Dakar, c’est avant tout un rêve qui se réalise pour Didier. « Depuis tout petit, je suis le Dakar avec attention. Je m’étais dit: « Un jour, je le ferai ». Mais le vrai déclic est arrivé à mon retour du Maroc il y a un an. Je me suis offert une moto de Rallye en 2012, en vue de participer à un rallye marocain. Je suis donc retourné au Maroc l’an passé à l’occasion de la dernière manche du championnat du monde de rallye. Après ces 2 expériences, j’avais toujours autant envie de Dakar et, surtout, l’impression d’avoir un peu déjà fait le tour des rallyes marocains. Je voulais autre chose. »

Un projet lancé avec Eric Palante

C’est donc à son retour du Maroc à la fin 2013 que Didier se met dans la tête de participer à son premier Dakar. « C’est avec Eric Palante que nous avions projeté de participer cette année », se souvient-il. « Malheureusement, Eric n’est pas revenu du Dakar 2014 et j’ai donc décidé de poursuivre seul ce qui devait être « notre » projet. Avant de partir, Eric m’avait mis en contact avec le team AL Désert d’Antoine Lecomte. C’est avec eux que j’ai trouvé un accord pour l’assistance. Je suis heureux d’avoir pu mener à bien le projet que nous nous étions fixé avec Eric. Garder son souvenir dans un coin de ma tête m’a aidé à trouver la motivation nécessaire dans les moments plus difficiles lors de la préparation. Durant la course aussi, je le garderai dans un coin de ma tête. »

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A 43 ans et malgré une solide expérience en motocross derrière lui, Didier Fourny ne prend pas le départ du Dakar avec un objectif sportif en tête, sinon celui de donner le meilleur de lui-même. « Etre au départ, c’est déjà une victoire en soi en ce qui me concerne », nous affirme-t-il. « Je vais au Dakar pour vivre l’ambiance du rallye, pour profiter de l’expérience des paysages et pour prendre du plaisir à moto. Certainement pas dans le but de signer un résultat, même si je suivrai bien sûr d’un coin de l’oeil le classement durant la course. Mais, comme tout le monde le sait, le rallye présente un certain risque et je ne veux en aucun cas tenter le diable, ce n’est pas l’objectfif. Mon objectif, c’est d’être à l’arrivée le 17 janvier et de ramener chaque soir la moto en bon état. »

Des partenaires locaux pour la plupart

Une expérience inoubliable qui a un coût, que le pilote d’Ebly a pu couvrir grâce au soutien de précieux partenaires. « C’est clair, réunir le budget nécessaire pour une telle épreuve, c’est hyper difficile. Mais j’ai eu de la chance dans mes recherches et je dois dire que je suis particulièrement heureux d’avoir pu compter sur le support de partenaires pratiquement exclusivement locaux », se réjouit-il. « J’ai utilisé certains de mes contacts mais j’ai aussi été surpris d’être contacté par des partenaires qui m’ont proposé spontanément de m’aider ! »

Pour l’heure, Didier attend avec une certaine impatience d’entrer de plain pied dans l’aventure. « Je ne suis pas anxieux ni stressé », nous rassure-t-il, « mais plutôt impatient d’y être ! Je suis bien organisé et je pense que tout va bien se passer à ce niveau-là, je n’ai donc pas de crainte particulière ou de stress de dernière minute. Non, là, je décompte les jours qui me séparent du départ de la première spéciale. Préparer ce Dakar a été tellement de travail que j’ai hâte qu’il débute pour de bon ! »

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Texte: Olivier Evrard | Photos: Jonathan Godin

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