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Loïc Begon : « J’avais besoin d’un nouveau challenge »

Loïc Begon : « J’avais besoin d’un nouveau challenge »
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Après avoir préféré faire l’impasse sur le début de saison, Loïc Begon est de retour dans le peloton des Inters MX1 de l’AMPL. Au guidon d’une Yamaha, bien sûr. Non plus d’une 450 YZ-F cependant mais bien d’une 250 YZ avec laquelle il entend bien trouver sa place parmi les hommes en vue de la catégorie.

« La saison 2017 a débuté un peu tardivement pour moi », explique l’Andennais. « Mais cela en valait la peine puisque c’est la naissance de ma fille et la grossesse un peu compliquée de ma compagne qui ont fait en sorte que je préfère consacrer tout mon temps libre à ma famille. Je n’avais pas vraiment la tête à rouler. Je n’ai donc fait ma rentrée qu’à Mellier, pour le début du second championnat. »

Un championnat que Loïc débutait en manque de roulage, de physique, mais aussi de repères. « Les premières courses n’ont pas été faciles car je n’avais en effet aucun repère sur la 250 2-temps. Je n’avais pas eu l’occasion de m’entraîner ave la moto et j’ai donc dû trouver les réglages au fil des week-ends. J’ai pris la décision d’abandonner la 450 pour la 250 car je crois que j’ai un pilotage trop agressif pour la 450 et mon manque de condition physique n’arrange rien. Je ne m’amusais plus vraiment avec cette machine. La 250 me convient clairement beaucoup mieux. Elle me permet de me lâcher complètement, de me concentrer sur mon pilotage. Elle m’a rendu l’envie de rouler. La 450 va définitivement trop fort pour moi, c’est une machine qui réclame un physique de premier ordre. Et je dois avouer qu’avec toutes ces années de compétition qui se sont enchaînées au guidon de la 450, j’avais aussi besoin d’un nouveau challenge. »

Loïc Begon travaille depuis 5 ans pour Michel Nickmans dans les ateliers de la concession Yamaha Zone Rouge.

La moto occupe en effet toute la vie de Loïc. Quand il n’est pas sur les circuits, il veille en effet au bon fonctionnement de l’atelier du garage Zone Rouge, à Andenne, la concession Yamaha gérée par Michel Nickmans. Un patron avec qui Loïc partage la passion de la moto et de la compétition. « J’ai la chance d’être bien entouré, non seulement par ma famille mais aussi par Michel qui me suit et m’aide énormément. Pratiquement tous les jours, nous travaillons ensemble au développement du tout-terrain chez Zone Rouge et nous faisons en sorte d’offrir à nos clients un service irréprochable, dans le conseil comme le service. Nous assurons aussi un service course sur les épreuves », explique Loïc.

Avant de revenir sur les deux dernières épreuves AMPL. Et sur un rythme qu’il retrouve peu à peu. « A Bastogne, j’ai vraiment franchi un cap. J’ai trouvé mes marques sur la moto et deux bons départs m’ont permis de rouler devant. J’ai pu confirmer le week-end passé à Gesves où je pars là aussi dans le groupe de tête. Cela m’a obligé à imprimer un rythme soutenu durant toute la course. J’ai compris à Gesves que j’ai toujours la vitesse pour rouler avec les meilleurs. Cela m’a aussi prouvé que l’on peut en effet être devant avec un 2-temps. Beaucoup ne croient plus vraiment en cette machine mais je compte bien leur prouver qu’on a toutes ses chances avec un 2-temps aujourd’hui encore. Je pense que c’est beaucoup dans la tête que cela se passe. Je compte bien montrer qu’une machine d’origine correctement exploitée va déjà plus que bien. La saison est encore longue et la suite se présente plutôt bien pour moi ! »

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