Annoncé au début de l’été par la Febiac, le retour du salon auto/moto de Bruxelles pourrait finalement bien ne pas être pour cette année. Annulé en janvier dernier à cause de la crise sanitaire, le salon bruxellois pourrait bien connaître une nouvelle fois le même sort. A présent, c’est le désamour de plus en plus marqué des grandes marques pour ce type d’événements qui laisse planer le doute.
Febiac devrait annoncer très prochainement la tenue ou non d’un salon au Heysel en janvier prochain. L’organisateur est mis sous pression par les grands constructeurs qui boudent désormais ces grands événements. Bruxelles n’est évidemment pas le seul salon concerné.
Aux grands rassemblements coûteux en organisation logistique et en temps, les marques préfèrent désormais les actions de promotion en ligne et les événements de petite ampleur organisés directement dans leur réseau.
Plusieurs constructeurs auto et moto ont annoncé dès le début de la pandémie qu’ils ne participeraient plus aux grands salons jusqu’à nouvel ordre. A présent, ce sont deux mastodontes de l’industrie automobile qui tournent les talons au salon bruxellois. Deux acteurs en l’absence de qui l’événement pourrait tout simplement devenir non viable financièrement.
Tour à tour, ce sont en effet le groupe D’Ieteren (Volkswagen, Audi, Skoda, Seat, Porsche, Bentley, Lamborghini, Bugatti) et le tout jeune géant Stellantis, né en janvier dernier de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler (Citroën, DS Automobiles, Opel, Peugeot, Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Dodge, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati) qui ont annoncé ne pas avoir l’intention d’exposer à Bruxelles. A eux deux, D’Ieteren et Stellantis représentent près de 50% du marché de l’automobile belge.
Un fameux caillou dans la chaussure de la Febiac qui devait déjà naviguer depuis plus d’un an maintenant dans un contexte fait d’incertitudes et d’évolution rapide dans les habitudes d’achat des consommateurs, peu propice à la planification à long terme d’un événement commercial de grande ampleur.