Longtemps indécise à cause des incertitudes liées à l’évolution de la situation sanitaire mais aussi face au manque d’engouement de certains grands constructeurs automobiles, la FEBIAC a fini par confirmer l’organisation du Salon de Bruxelles en janvier 2022.
Encore incontournable il y a peu, le Salon de Bruxelles, comme d’autres événements du même genre en Europe, subit de plein fouet la crise du coronavirus. La pandémie et les mesures sanitaires qu’elle a amenée avec elle ont fait évoluer durablement les habitudes des consommateurs, désormais davantage attirés par des événements plus modestes, plus près de chez eux. Une évolution à laquelle les constructeurs se doivent de s’adapter.
Roadshows et salons virtuels
Et c’est précisément ce qu’ils font puisque chacun y va de son « Salon virtuel » avec des plateformes dédiées présentant les offres habituellement négociées face à un vendeur sur les stands de Bruxelles, ou encore de son roadshow à travers son réseau de dealers, où le client peut voir de près et même parfois essayer les nouveaux modèles de la marque, le tout sous les conseils avisés de son concessionnaire.
Bref, les temps changent, les constructeurs s’adaptent. Et boudent les Salons comme Bruxelles. En quelques jours, ce sont successivement Suzuki, Kawasaki puis Yamaha qui viennent d’annoncer qu’ils ne seraient pas présents à Bruxelles cet hiver, présentant dans la foulée une série d’actions de promotion en ligne ou dans leur réseau. Espérons que l’hémorragie finisse par s’arrêter…
