Il y a peu, Stark Future créait l’événement en dévoilant sa Stark Varg, une machine de motocross électrique aux caractéristiques techniques révolutionnaires sur ce segment qui font d’elle une moto susceptible de donner un réel élan au tout-terrain électrique. On en parle avec le PDG de Stark Future, Anton Wass.
La Stark Varg est belle mais elle présente aussi un niveau d’autonomie et de performances dynamiques jamais annoncées sur une machine électrique. Elle a été développée en collaboration avec deux pilotes de premier plan : Sébastien Tortelli et Josh Hill.
« Ce sont deux personnes formidables et je suis très heureux de travailler avec eux », explique le PDG de Stark Future Anton Wass. » Josh a sans doute plus d’expérience dans le pilotage de machines électriques que quiconque et, bien sûr, il est un excellent pilote de Supercross et de motocross. Son expérience avec de nombreux modèles électriques ces dernières années lui permet de comparer et nous pouvons lui demander ce que nous pouvons améliorer sur notre machine au regard de ce qu’il connaît. »
« Pour sa part, Sébastien est l’un des gars les plus rapides de tous les temps sur une piste de motocross », poursuit Wass, « il a beaucoup d’expérience dans le développement de motos, il a aidé à développer la première Honda 450cc et je pense d’ailleurs qu’il a été champion du Japon avec cette moto. Il a également travaillé avec Suzuki pour développer la 450cc. Il a déjà joué un rôle dans la transition entre deux temps et quatre temps et il reste un pilote très rapide. »
« Avec cette expérience dans le développement de nouvelles technologies, il est tout à fait logique pour lui de jouer à nouveau un rôle majeur dans le développement de la prochaine génération de machines et je pense celle-ci sera électrique. Seb est notre responsable des tests à plein temps chez Stark et Josh travaille en étroite collaboration avec nous pour tester la moto afin de nous faire part de ses commentaires, etc. C’est super excitant d’avoir ces deux pilotes impliqués dans le projet », se réjouit le PDG.
Les performances annoncées pour la Stark Varg laissent à penser que la machine pourrait rapidement s’aligner dans les championnats les plus relevés de la planète. Ce que nous confirme Anton Wass. « La meilleure façon de prouver que notre technologie est supérieure au thermique est de l’aligner contre les 450cc en MXGP ou en Supercross US et de les battre, c’est donc à coup sûr notre ambition. Quand est-ce que ça va arriver ? J’espère cette année mais on verra. Nous discutons avec la FIM et plusieurs autres fédérations et elles sont très ouvertes. Ils ont tous les mêmes problèmes avec la question du bruit émis par les machines actuelles. Je pense donc qu’ils accueillent volontiers l’électrique car ils savent que cela pourrait sauver le sport. On verra quand nous serons prêts mais c’est clairement un objectif principal pour nous de pouvoir aligner notre machine à ce niveau. »
« Outre la FIM, la fédération française a déjà inclus les motos électriques dans son règlement, on est donc autorisé à rouler au niveau national en France » poursuit Wass. « La fédération italienne a également déclaré qu’elle aimerait que nous obtenions une wildcard cette année et la fédération suédoise fait également pression pour l’électrique. Nous y arrivons peu à peu et nous participerons probablement à certaines épreuves cette année. »
Avec quel pilote au guidon de la Stark Varg ? « Il y a pas mal de pilotes rapides qui n’ont pas de contrat actuellement », répond l’ambitieux Anton Wass à la question.
