Sacré champion d’Italie cet été, Zach Pichon a ensuite repris le chemin du championnat du monde EnduroGP avec les rounds du Pays de Galles, du Portugal puis d’Italie qui se sont enchaînés ces dernières semaines.
Alors qu’il était arrivé en Italie, avant-dernier rendez-vous de la saison mondiale d’enduro, à deux petits points seulement de la seconde place du provisoire EnduroGP occupée par l’officiel GasGas Andrea Verona, Zach Pichon a signé une excellente première journée sous la pluie italienne. Malgré un premier tour compliqué, le Français et sa TM factory ont fait jeu égal avec l’Espagnol Josep Garcia, l’officiel TM s’inclinant pour quelques secondes seulement en fin de journée.
Bien décidé à prendre sa revanche le lendemain, le pilote TM commence fort le dimanche en bouclant le premier tour en tête… avant de partir à la faute. « J’ai chuté lourdement à l’entame du deuxième tour et je me suis fait mal à la cheville », explique Pichon. « J’ai ensuite dû mener ce qui est sans doute la course la plus difficile de ma carrière. J’ai roulé dans la douleur toute la journée pour sauver le plus de points possible. »
En acceptant de se battre contre la douleur toute la journée durant, Pichon sauve une 3ème place dans sa catégorie E2 et une 7ème position au scratch EnduroGP. De quoi lui permettre de conserver deux points d’avance en E2 sur Andrea Verona avant la finale de la saison en Allemagne et de conserver une chance de prendre la médaille d’argent sur l’EnduroGP, où il accuse désormais un retard de 11 points sur le pilote GasGas.
Mais tout dépend encore de son état de santé. « Je dois encore passer des examens médicaux pour en savoir plus sur l’état exact de ma blessure à la cheville », précise Pichon. « J’espère recevoir de bonnes nouvelles. » On croise les doigts pour le pilote français.
