Ils étaient sans doute plus de 500 à s’être réunis ce matin à l’église du petit village de Retinne pour y rendre un dernier hommage à Georges Jobé. Les obsèques du quintuple champion du monde étaient célébrées ce matin dans l’entité de la région liégeoise d’où Jobé était originaire.
Parmi la foule, des anonymes, venus saluer la mémoire du champion, des proches, la famille bien sà»r, mais aussi de nombreuses personnalités du monde de la moto. Certains de ceux qui furent ses plus grands adversaires, comme André Malherbe, d’autres légendes du motocross, comme Joël Robert, Eric Geboers, Stefan Everts et même l’Italien Michele Rinaldi ou le Britannique Dave Thorpe.
Sur le parvis de l’église, une soixantaine de pilotes venus avec équipements et machines et parmi lesquels se trouvaient quelques figures marquantes du sport moto dans la région liégeoise comme Thierry Godfroid, Frédéric Crosset ou Marc Fraikin attendaient la dépouille du champion afin de lui rendre, comme l’avaient souhaité les enfants de Georges, un dernier hommage dans un esprit très « motard ».
Un champion hors normes, un homme au grand coeur
La cérémonie fut grave et digne, à la hauteur du vide que laissera la disparition de Jobé dans le paysage motocycliste et sportif belge. L’occasion pour les nombreux intervenants de rappeler à chacun les traits de caractères qui faisaient de Jobé une personnalité aussi attachante. Un homme entier, un champion hors normes, un homme au grand coeur, notamment à l’origine de l’asbl liégeoise « En vies d’avenir », qui assure la réinsertion de personnes socialement défavorisées par le biais de la moto.
Contrairement à ce que l’on aurait pu finir par penser, Georges Jobé n’était pas éternel. L’empreinte qu’il laissera dans l’histoire du sport motocycliste le sera certainement.