Honda a présenté dans la foulée du GP de Loket sa toute nouvelle CR-F 250 2014. Aux côtés des essayeurs de la presse spécialisée, dont Yves Devlaminck, présent sur place pour MXMag, un pilote que l’on n’avait plus eu l’occasion de croiser sur pareil événement depuis bien longtemps: Jean-Michel Bayle.
JMB en personne ! Le Français n’a pas hésité a prendre la piste de Loket au guidon de la dernière arme développée par les Rouges. Double champion du monde de motocross, Bayle est le premier européen a être parvenu à battre les Américains dans leur propre championnat. Plus incroyable encore, il s’est ensuite tourné vers le bitume des Grand-Prix du championnat MotoGP dans la catégorie 500cc, la catégorie reine de l’époque.
En 1988, il devient champion du monde 125cc. Un an plus tard, il s’impose dans la catégorie 250cc. Dès 1990, il traverse sans attendre l’Atlantique pour tenter sa chance dans le prestigieux championnat US. Là aussi, le succès est au rendez-vous puisque l’ambitieux Français réussi l’incroyable pari de remporter la même année un titre 250 et un titre 500 en Outdoor après avoir conquis le très convoité titre Supercross.
A la grande déception de ses nombreux fans, JMB souhaite ensuite rapidement changer d’air. C’est carrément vers une autre discipline du sport motocycliste qu’il se tourne puisqu’on le retrouve sur les grilles de départ des GP 250 puis 500cc en vitesse pure. Là aussi, JMB joue le haut du tableau, signant notamment des top-6 en course et 3 poles positions. Il accroche également à son palmarès les prestigieuses 24 Heures du Mans.
« C’est sympa de revenir sur un GP et de voir comment les choses ont évolué, surtout lorsqu’on peut le vivre de l’intérieur d’un team », explique Bayle. « Cela m’a rappelé énormément de souvenirs, d’autant plus que j’ai roulé Honda la plus grande partie de ma carrière. C’est agréable de constater que, après toutes ces années, l’esprit « Honda » est toujours là . Cela faisait très longtemps que je n’étais plus venu sur un motocross. Je roule un peu chez moi mais plus vraiment en motocross. Ici, c’était bien de pouvoir rouler sur un circuit de GP. Je sais toujours comment faire pour rouler mais le motocross est si difficile que mon corps ne suit plus vraiment. Les motos ont aussi beaucoup évolué mais je suis surpris de constater que le feeling sur la Honda est resté assez proche de ce que je connaissais. Même si elles ont évidemment progressé sur de nombreux points. Le sport a lui évolué de manière phénoménale. Je pense qu’il est aujourd’hui bien plus spectaculaire qu’à mon époque ! », conclut JMB.