L’AMPL doit renoncer à l’organisation de deux épreuves prévues dans son calendrier 2019. Il s’agit des motocross de Moulins-Saint-Hubert, en France, et de Gérouville.
Moulins-Saint-Hubert devait faire le dimanche 31 mars son entrée au calendrier AMPL. Malheureusement, une inspection du circuit par la direction de course de l’AMPL a mené à un avis négatif. « Je me suis rendu sur place pour inspecter le circuit et vérifier si toutes les normes imposées en matière de sécurité étaient bien rencontrées par le circuit de Moulins-Saint-Hubert », explique le directeur de course Julien Fourny qui a procédé au contrôle en compagnie de Laurent Brevers.
« Hélas, nous avons dû constater Laurent et moi-même que nous ne pouvions raisonnablement pas laisser une épreuve de championnat se dérouler sur le circuit », poursuit Julien Fourny. « C’est surtout la nature du sol, qui comporte de très nombreuses pierres fixées dans la terre et donc particulièrement piègeuses pour les pilotes, qui a motivé notre décision. On n’annule jamais une épreuve de gaieté de coeur, tant pour le club que pour les pilotes, mais nous ne pouvons pas autoriser une épreuve dont nous sommes persuadés qu’elle va inévitablement allonger la liste des blessés parmi nos pilotes. La sécurité sera notre priorité absolue cette saison. Nous nous devions donc de tenir cet engagement en refusant le circuit de Moulins-Saint-Hubert. »
Le lundi 22 avril, soit le lundi de Pâques, le championnat AMPL devait s’arrêter comme le veut la tradition à Gérouville. Malheureusement, le club gaumais est victime de la crise de la peste porcine africaine qui touche les sangliers de la région depuis plusieurs mois. Suite aux mesures prises par les autorités pour tenter d’endiguer le phénomène, l’AMC Gérouville n’est pas en mesure d’obtenir les autorisations nécessaires pour organiser cette année.
En revanche, on apprend également qu’une nouvelle épreuve en France pourrait venir compléter le calendrier. Celle-ci prendrait place en fin de saison, juste avant la finale de Moircy.
