La colonne de Ken De Dycker

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Chers supporters présents et à  venir, chers amis et… ennemis!

MXMAG m’a demandé de vous informer régulièrement à  mon sujet par le biais d’une colonne dans leur magazine. Ils l’ont demandé tellement gentiment – et puis, je veux avant tout vous faire plaisir! – que je n’ai pu qu’accepter… J’avais déjà  tenu une telle colonne voici quelques années dans le magazine néerlandophone MotorRijder et cela m’avait plu. Maintenant, ne vous attendez pas à  ce que je vous raconte par le menu ce que j’ai fait jour après jour car ce serait sans doute ennuyeux. Non, je préfère carrément passer du coq à  l’à¢ne et ceux qui me connaissent n’en seront pas étonnés.

Tout d’abord, laissez-moi vous dire que je viens de passer des vacances sous des cieux nettement plus cléments que ceux que nous connaissons actuellement en Belgique. En effet, je suis d’abord allé aux Etats-Unis puis à  Tenerife. Tout cela me semble déjà  bien loin puisque depuis lors, avec mon nouveau team Yamaha – Monster Energy – Ricci Racing, nous avons déjà  effectué en Italie de premiers tests sur la YZ450F.
Il s’agissait tout d’abord d’acquérir des sensations sur cette moto qui est nouvelle pour moi. Ensuite, nous nous sommes penchés sur les suspensions puis, enfin, sur le moteur. On ne peut pas dire que j’ai vraiment roulé beaucoup avec ma nouvelle bombe. Tout ce que je peux dire, c’est que je me suis tout de suite senti bien sur la moto et qu’elle ne manque certainement pas de puissance. A ce sujet, j’ai d’ailleurs pu lire certains essais dans lesquels les journalistes la trouvaient trop puissante. Quelle blague! Sérieusement, je ne veux pas dire que la Yam est un peu molle mais c’est clair qu’on peut encore en tirer un peu plus. La version sur laquelle j’ai roulé ne contenait pas de pièces spéciales. Ce sera pour l’étape suivante. J’aurais voulu rouler un peu plus mais le temps ne s’y prêtait pas. Il faisait vraiment trop moche!

Lors du camp d’entraînement en Espagne (à  Benicasim, pour être précis), j’ai bien roulé quelques kilomètres, mais sur un vélo! En fait, après onze jours, nous totalisions 600 kilomètres au compteur. Quand je dis ‘nous’, je veux également parler de Manuel Priem et de Sven Verbrugge. Alors que nous étions là , l’équipe de cyclocross FIDEA était également en train de s’entraîner puis c’est l’équipe cycliste LOTTO qui est arrivée. Je vous rassure tout de suite, nous ne sommes pas entraînés ensemble! Ce qui était génial, c’est la température, 18°C à  20°C. Pour l’hiver, ce n’est quand même pas mal! L’hôtel était super équipé, avec une salle de gym. Les environs sont également splendides, avec de belles routes pour pratiquer le vélo ou la course à  pied. Bref, sur le plan de la condition physique, les choses se passent bien mais je ne vous cache pas que j’ai vraiment hà¢te de monter sur la moto. Ce sera pour janvier… patience!

Il y a certains pilotes qui restent en activité pendant l’hiver en participant à  des épreuves de supercross. C’est une discipline que j’adore et j’ai moi-même participé à  pas mal de SX poici quelques années, en Allemagne ou aux Pays-Bas. Le problème, c’est qu’il faut pouvoir participer à  de telles épreuves dans de bonnes conditions et ce n’est pas toujours le cas. Il faudrait en effet que les circuits soient bien tracés, avec de la bonne terre sèche afin qu’ils ne soient pas trop dangereux. En tant que pilote de GP, tu ne peux pas prendre le risque de te blesser et de mettre en danger ta saison en GP. Ainsi, en Allemagne, tu roules le plus souvent dans la boue, ce qui n’est pas le cas en Hollande et particulièrement à  Goes où j’ai déjà  roulé dans des conditions idéales. Je suis ainsi allé reconnaître récemment le parcours SX tracé à  Genk avec ma 250 et je dois dire que je me suis bien amusé. A refaire, certainement…

Je voudrais revenir sur mon nouveau team, Ricci Racing. En Belgique et aux Pays-Bas, ils sont relativement peu connus mais je suis convaincu qu’on les sous-estime. Pour moi, c’était capital de signer avec un team expérimenté, fiable et doté d’une structure professionnelle. Le team d’ Ilario Ricci répond parfaitement à  tous ces critères. Ils travaillent en étroite collaboration avec Yamaha et le team d’usine Rinaldi. En outre, ils ont realisé de bons résultats dans le passé en MX2 avec des pilotes comme Andrea Bartolini, Alessio Chiodi, Andrew McFarlane, Kenneth Gundersen, Davide Guarneri et Nicolas Aubin. Pour la saison prochaine, je n’aurai pas de coéquipier en MX1 mais, en MX2, le team a engagé Loic Larrieu et Alessandro Lupino.
Ricci Racing, c’est un nouveau départ en ce qui me concerne. Un nouveau team, une nouvelle moto et de nouvelles couleurs. Ce changement d’environnement est très motivant et je suis impatient de me jeter à  l’eau!

En attendant de nous retrouver dans une prochaine colonne, je vous présente à  tous mes meilleurs voeux et, surtout, je vous souhaite une excellente santé pour 2010!

Keeno

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