Colonne Ken De Dijcker | Keeno:  »Ma saison commence véritablement à  Valkenswaard! »

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Le 1er GP est derrière nous et au moment où vous lirez ces lignes, c’est Valkenswaard qui aura livré son verdict. Il était temps que notre éditorialiste attitré, Keeno, nous donne enfin de ses nouvelles et nous raconte notamment comment il a préparé la nouvelle saison et quelles sont ses ambitions au sein de sa nouvelle écurie, LS Honda Racing .

Depuis cette saison, je m’entraîne chez Gijs Balis, qui est attaché à  l’Université de Leuven. C’est ainsi qu’une partie de mon entraînement hivernal a eu lieu dans les locaux du department dédié aux sciences du mouvement et de la revalidation. Je m’y suis entraîné en compagnie de Jeremy Van Horebeek. Gijs était d’ailleurs à  mes côtés à  Sevlievo et il le sera également le lundi de Pà¢ques, à  Valkenswaard.

Rester assis et ne rien faire ne font pas parties de mes hobbys favoris. C’est ainsi que durant les mois d’hiver, en plus de m’entraîner physiquement, j’ai travaillé dans les ateliers de LS Honda Racing à  Lierr. Je m’occupais notamment de l’aménagement des locaux mais je travaillais aussi régulièrement sur les motos.
C’est vrai aussi que jouer de la clé de douze fait pas partie de mes passe-temps préférés et je suis toujours en train de chipoter sur un vélo-moteur, un pitbike ou sur ce genre d’engins. Cela me vient souvent à  point car lorsque tu vas t’entraîner, il y a toujours un petit problème qui survient et qu’il faut résoudre. Au cours de ces derniers jours, j’ai pas mal travaillé sur mon pitbike et j’ai préparé mon jet-ski en vue de l’été.

Pour revenir à  ce qui nous occupe, je dois dire que les deux manches du championnat de Hollande ont été faciles, peut-être trop. A Gemert, la concurrence était encore relativement importante mais à  Halle, c’est à  peine s’il y avait quelques pilotes de GP au départ. J’ai profité du championnat de Hollande pour paufiner quelques réglages et pour tester des pièces.

Lors du week-end qui précédait le premier GP, il n’y avait aucune épreuve au programme et je suis allé m’entraîner le samedi. Le dimanche, je me trouvais à  Oss, en Hollande, pour la première épreuve du championnat du monde de side-car. Jan Hendrickx et Sven Verbrugge sont deux compagnons d’entraînement et c’est ainsi que j’ai des pilotes que je peux suivre lors d’un GP de side-car.

En ce qui concerne le Lotto Trophy à  Mons, les choses ont mieux marché que je ne l’espérais. Sans doute parce que lors de la semaine qui avait précédé cette épreuve, j’avais à  peine pu m’entraîner. En ce qui concerne la nouvelle réglementation, il faut s’habituer au système des trois manches différentes. En effet, je ne savais pas du tout que la deuxième manche durait vingt-cinq minutes. Enfin, le duel avec Clément Desalle lors de la dernière manche était vraiment amusant. Je l’ai dépassé de façon spectaculaire sur la table qui suivait le virage relevé. J’ai cependant dà» rendre les armes peu de temps après car j’étais ‘mort’.

Avec seulement vingt-quatre pilotes derrière la grille, on ne peut pas dire que notre catégorie était bien fournie. Il faut dire que la réputation du Bois-Brà»lé n’aide pas à  faire venir les pilotes amateurs – qui constituent la majorité des pilotes en championnat de Belgique – car ceux-ci sont sans doute découragés par la perspective d’une troisième manche qui dure trente minutes plus un tour. C’est normal car ces amateurs n’ont évidemment pas la possibilité de s’entraîner comme nous, les professionnels. Pour nous, les pilotes de GP, une dernière manche aussi longue est évidemment idéale.

Sur un Bobcat, je me sens dans mon élément. C’est ainsi que le samedi, à  Mons, j’ai construit un mini-circuit pour Chad, le fils de huit ans de mon manager, Gitte. C’était vraiment marrant de se sentir dans la peau d’un concepteur-constructeur de circuits de cross!

J’attends avec impatience la manche du Lotto Trophy qui aura lieu à  Beervelde. Pas seulement sur un plan sportif mais parce que si le beau temps se maintient, on pourra aller faire du jet-ski le samedi. Je viens parfois à  Beervelde en été pour faire du jet-ski mais c’est surtout dans les infrastructures du Meganck-Collewaert que nous allons faire du jet-ski avec des garcons comme Manuel Priem et Sven Verbrugge.
En ce moment, je suis en tête des classements provisoires des championnats de Belgique et de Hollande. Comme j’appartiens à  un team belge, c’est normal que ce soit le championnat de Belgique qui prime. Ce qui ne vaut pas dire que le titre hollandais ne m’intéresse pas! C’est ainsi que je participe aux manches du championnat hollandais qui ne sont pas en conflit avec les manches du championnat de Belgique. àŠtre champion de Belgique et champion des Pays-Bas la même année, ce serait quand même quelque chose!

J’ai toujours mal à  la hanche gauche. Ce qui veut dire que je dois encore faire appel à  un kinésiste – elle s’appelle Suzy dans mon cas! -, la femme du photographe Willy Van Thillo. Selon elle, mon côté gauche est toujours bloqué mais un massage après la course permet à  la circulation du sang de mieux se faire.

Pour moi, le Championnat du Monde démarrera véritablement à  Valkenswaard. Sevlievo ne constituait pas en effet de bons débuts. Je commencerai à  Valkenswaard avec une feuille blanche et je continuerai sur ma lancée dans les championnats belges et hollandais. Réaliser de bonnes prestations, prendre du plaisir à  rouler et, autant que possible, monter sur le podium, tels sont mes objectifs.

Photos: CDS Images

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