Published On: 21 décembre 2012

Les réactions suite au décès ce mercredi soir de Georges Jobé ont suscité pas mal d’émotion et nombre de réactions dans la presse et sur les réseaux sociaux. Au côtés de nombreux anonymes, ceux qui ont côtoyé Georges Jobé, en tant qu’adversaire, ami, entraîneur ou manager, ont témoigné leur respect et leur admiration pour celui qui restera l’une des figures emblématiques du motocross évidemment mais également du sport belge dans son ensemble.

Sur les antennes de Bel RTL et de la RTBF jeudi matin, Joël Robert revenait sur ses premières rencontres avec Georges Jobé lorsqu’il accompagnait son frère Claude sur le courses: « A l’époque où je roulais, son frère Claude roulait aussi. Georges, alors encore tout jeune, venait sur les Grands Prix. On le voyait partout et il observait absolument tout. Déjà  à  l’époque, on pouvait percevoir sa forte personnalité », confiait le sextuple champion du monde avant de s’attarder sur le caractère hors du commun du pilote liégeois.

« Il ne baissait jamais les bras »

« Je le verrai toujours comme un grand sportif, un bagarreur. C’était un travailleur et il ne baissait jamais les bras. Il voulait toujours la victoire. Il avait parfois un sale caractère mais je crois que pour être un champion, il faut avoir un drôle de caractère. Il avait ainsi un caractère plutôt dur. »

Des propos confirmés dans le journal L’Avenir par Ludo Lambrecht, ami d’enfance de Georges Jobé: « Il avait le don de ne jamais se plaindre », se souvient l’Andennais. «Il avait une force de persuasion incroyable, je pense que c’est aussi cela qui fait les champions.

Ludo Lambrecht, qui est resté proche de Jobé jusqu’à  ses dernières heures, revient également sur un curieux rituel initié entre les 2 hommes lors de ses fréquentes visites à  l’hôpital: « Il est parti en toute sérénité et il a pu passer ses dernières heures entouré de sa famille. Lundi soir, on sentait déjà  que cela n’allait plus. Il divaguait, assommé par la morphine, mais il savait encore qui venait le voir. On avait pris l’habitude de se quitter en faisant le signe du V de la victoire et Georges était encore parvenu à  effectuer ce rituel.»

Sur Twitter, les plus grands noms de la moto ont tenu à  rendre hommage au champion disparu. « Comme Gaston Rahier, un second grand nom du motocross belge qui est parti beaucoup trop tôt », faisait remarquer Joël Robert.