Published On: 3 janvier 2013

Dans la jungle des protections cervicales, pas toujours facile de s’y retrouver. Pour vous aider à  y voir plus clair, nous passons en revue les produits phares du marché. Niveau de protection, finition, poids, look,… ces modèles sont auscultés sous toutes les coutures. De quoi vous aider à  faire votre choix, en fonction de ces caractéritiques techniques mais aussi du prix, très variable d’un modèle à  l’autre. Qu’ils utilisent ou non ce type de protection, un panel de pilotes, des plus professionnels aux simples amateurs, nous livrent également leur avis sur le sujet…

En quelques années, les  systèmes destinés à  la protection de vos  cervicales sont  devenus  des  produits incontournables mais   ils  restent  aussi  et  toujours  un  sujet  de discussion  récurrent  dans les paddocks, tant des interrogations subsistent à  leurs sujets.  Huit ans après l’arrivée sur le marché du pionnier en la matière, à  savoir le Leatt Brace créé  par le Dr Chris Leatt, trois grandes  questions  restent  ouvertes.  La  première – et  non  la  moindre –  porte sur la réelle efficacité de ces protections. Des doutes persistent ensuite sur la manière de les porter  – à  même la peau ou par-dessus une protection de type pare-pierres? – et sur  le  type  de  modèle  à  choisir,  soit  avec une seule et unique ‘patte arrière’ centrale telle qu’on peut la trouver sur les Leatt Brace et sur les BNS de chez Alpinestars, ou plutôt de type fer à  cheval comme le propose ORTEMA sur son modèle ONB (Ortema Neck Brace).

Depuis 2004,  date  d’arrivée  sur  le  marché du premier Leatt, les années ont passé et ces questions restent toujours d’actualité.  A  ce  jour,  aucune  enquête indépendante n’est à  même de pouvoir répondre à  ces interrogations.  Ne  comptez  donc  pas  sur  cet  article  pour vous donner les réponses tant attendues! Néanmoins, nous allons essayer de vous donner  des  éléments  de  réponses  sur  ces points délicats.  Portez ce type de protection est aujourd’hui une question de conviction, de  réflexion personnelle. Vous affirmer également que l’un protège mieux que l’autre n’est pas non plus de notre ressort. En revanche, nous vous proposons de faire le point sur les  trois acteurs principaux du marché à   savoir  l’Allemand  Ortema  avec  son ONB (Ortema Neck Brace), le fabricant italien Alpinestars avec ses BNS (Bionic Neck Support) et enfin le Sud-Africain Leatt Brace avec ses modèles GPX Club III et GPX Pro.

Leatt Brace, le précurseur?

Présent  depuis  des  années et surtout  précurseur  en la matière, on pourrait presque avancer aujourd’hui  que ‘Leatt Brace’  est  devenu  un nom générique : en  effet, tout comme est utilisé le mot ‘Karcher’ pour désigner tous les nettoyeurs haute pression, il est courant d’entendre les pilotes utiliser la marque ‘Leatt Brace’ pour désigner  leurs  protections  cervicales et ce, peu  importe le modèle qu’ils utilisent. Ceci doit certainement faire plaisir au concepteur du produit, le Docteur Chris Leatt.  Médecin de course sur un enduro en 2001, il assiste au décès d’un pilote  suite à  une chute lui ayant brisé le coup.  Très marqué par l’accident, le docteur se penche tout  de suite sur le cas et il questionne des amis pilotes, des médecins,  des  spécialistes,  des  accessoiristes  et  il se rend compte  qu’il n’existe aucune  protection  pour  cette  zone du corps. Surtout, il réalise que  personne ne s’est jamais penché sur  le  sujet.  L’histoire est en marche.

Originaire  de   Cape Town en Afrique du Sud, Chris Leatt avec le support  d’amis  et  de pilotes, décide de stopper sa spécialisation en neurochirurgie et  fonde  sa  société  Leatt Corporation aux Etats-Unis tout en gardant le département  recherche et développement en Afrique du Sud. Durant près de trois années, Chris Leatt va faire dessiner, étudier, développer, tester divers concepts et prototypes dans ses  laboratoires  pour  finalement  vendre  son premier Leatt  Brace en 2004 à  un pilote  local  de  Cape Town.  Il lui faudra encore attendre deux petites années (2006) pour voir débarquer la fameuse protection en Europe. 

Alors que la société a du mal à  se faire connaître avec son produit, c’est en 2007 que les choses s’accélèrent. David Bailey, véritable icône du cross US, va donner un incroyable coup de pouce médiatique à  Leatt.  Privé de ces jambes en 87 suite à  un violent accident, il tourne un clip vidéo vantant les mérites de la protection Leatt.  A partir de cette date, les ventes vont décoller aux USA puis en Europe, poussant d’autres marques à  s’intéresser à  ce type de protection.  Aujourd’hui leader sur le marché, Leatt propose des protections cervicales pour la pratique de la moto tout-terrain mais aussi pour la pratique de la moto de route, le kart, la moto neige et le vélo.  Le Leatt Brace a été conçu pour faire face à  cinq causes majeures de lésions : l’hyper-flexion (mouvement de la tête vers l’avant), l’hyper-extension (mouvement de la tête vers l’arrière), les hyper-flexions latérales (mouvements sur les côtés) et la compression axiale (compression de la colonne vertébrale due à  une force exercée sur le casque). 

Dans la catégorie moto, ce ne sont pas moins de trois modèles qui sont proposés (le GPX Club Adventure III à  279,-EUR, le GPX Club III à  399,- EUR et le haut de gamme GPXPro à  679,- EUR). Ces quatre Leatt sont construits sur la même base et protègent de la même manière, les prix variant en fonction des matériaux utilisés, des accessoires fournis et  du poids.  Nous nous sommes  intéressés au milieu de gamme, le modèle GPX Club III et au haut de gamme, le GPX Pro en carbone.  Depuis sa création, Leatt aurait vendu plus de 450.000 colliers cervicaux et il s’écoule actuellement entre 80.000 et 90.000 protections par an. Aujourd’hui, le modèle plus vendu est l’Adventure mais le modèle le plus vendu depuis que l’histoire Leatt a débuté reste le modèle Club.  D’après le constructeur, des changements sont à  venir prochainement même si la base restera identique.

Alpinestars: le suiveur?

Si la BNS (Bionic Neck Support) est semblable dans sa conception au Leatt, on ne peut pas pour autant qualifier le constructeur italien de suiveur.  En effet, même s’ils sont arrivés sur le marché après Leatt, ils affirment que des études étaient en cours bien avant que le docteur Leatt ne se penche sur le sujet, mais surtout Alpinestars propose une conception très différente de sa protection. 

Arrivés sur le marché avec leur produit mi-2008, leur but est de protéger le pilote en priorité contre une seule et unique chose, les lésions suite à  la compression.  Après des années d’études et de recherches, en utilisant non seulement des mannequins mais aussi des cadavres, la compression a été identifiée par Alpinestars comme la seule et unique forme d’impact qui a comme conséquence des lésions irréversibles. Pour toutes les autres formes d’impacts, ils préfèrent laisser votre corps se protéger des lésions par son propre mouvement.

Tim Collins (Alpinestars) affirme que le constructeur a porté un maximum d’attention sur les barres latérales de la protection, laissant volontairement la possibilité d’un mouvement maximum d’avant en arrière pour que le corps s’auto-protège en cas de chute.  Le constructeur insiste sur le fait que la seule cause de blessures graves, paralysie ou mort provient de la compression. Dans les autres cas, le constructeur italien estime que votre corps vous protège naturellement en permettant à  votre cou de fléchir au-delà  de votre casque en touchant votre dos. Ils reconnaissent néanmoins que ces mouvements provoquent une certaine contrainte et des dommages collatéraux, mais non dramatiques.  Alpinestars propose deux modèles, un modèle entièrement en plastique à  309,- EUR et un modèle en carbone à  429,- EUR.

ORTEMA : le challenger?

ORTEMA est une entreprise allemande basée aux portes de Stuttgart et créée par Hartmut Semsch.  Active depuis des années dans le domaine des techniques orthopédiques et de l’orthopédie sportive, la particularité d’ORTEMA et de ses 165 collaborateurs actuels est son rattachement local et thématique à  la clinique orthopédique de Markgrà¶ningen qui est spécialisée en orthopédie et en blessures de la moelle épinière.  L’entreprise se targue d’un travail et d’une collaboration de longue haleine avec les sportifs internationaux de haut niveau qui lui ont permis d’acquérir un savoir-faire certain dans les soins à  apporter aux sportifs professionnels blessés.

Fidèles à  leur devise «ne rien faire, c’est reculer», Ortema a développé pour le pilote toute une gamme de produits de protection depuis des années, qui passe par le genou, les poignets, les pieds, les épaules, le dos, les hanches, les protection thoracique sans oublier le produit qui nous intéresse aujourd’hui, sa protection cervicale ONB (pour Ortema Neck Brace).  Des trois protections présentées dans cet article, l’ONB est le dernier à  débarquer sur le marché.  Même si c’est en 2002 que la société allemande se met à  l’étude de son produit, il faudra attendre 2009 pour que le produit abouti soit mis en vente sur le marché.  Encore aujourd’hui, c’est une équipe de six personnes qui reste dédiée à  l’évolution de ce produit fabriqué et assemblé entièrement à  la main en Allemagne.  L’ONB Ortema est en vente au prix de 349,- EUR.

Quelle marque et quel modèle choisir?

A ces questions, seul le pilote intéressé pourra répondre car des critères personnels de réflexion, de conviction mais aussi d’équipement entrent en ligne de compte.  En effet, votre protection cervicale sera couplée avec des éléments de votre équipement tel que gilet de protection ou pare-pierres, casque…  Ce sont des éléments dont il faudra tenir compte lors de votre achat sous peine de ne jamais pouvoir porter votre protection des cervicales correctement et de connaitre une gêne constante.  En vous présentant les trois produits phare du marché, les modèles les plus vendus, les plus en vogue du moment, nous espérons apporter quelques éléments de réponse pouvant vous aider dans votre choix.

Leatt Brace : GPX Club III & GPX Pro

Le Leatt Brace GPX Club III est un produit qu’on peut qualifier de haut de gamme.  Affiché à  399,- EUR dans la tranche haute des tarifs, ce collier a de quoi séduire malgré son prix.  Livré dans une boîte en plastique où rien ne manque – clé de montage, de trois paires de broches (en plastique-plus celle déjà  montée, soit quatre au total) de réglages pour s’adapter à  toutes les corpulences, d’un harnais de maintien transparent, d’un manuel d’utilisation – l’ensemble est soigné et respire la qualité. Une fois la patte centrale arrière montée, il paraît imposant mais se fait vite oublier. S’il demande quelques minutes pour trouver les bons réglages et sa place sur vos épaules, la mise en place s’effectue par la suite très rapidement et sans contrainte particulière. 

     

Côté confort et toujours à  condition d’avoir pris le temps de le régler correctement, le Leatt est ce qui se fait de mieux: mousse de qualité, ergonomie et poids contenu en font un excellent produit.  Que ce soit sur le torse, les épaules ou le dos, on ne ressent aucune gêne et sa présence se fait vite oublier.  Ce n’est qu’une fois descendu de la moto que certains pourraient le trouver réellement gênant.  Côté transport, déclipsez les deux broches et la protection se sépare en deux pour mieux se ranger dans votre sac à  côté de votre équipement.  Côté aspects négatifs du produit, on retrouve les mousses, qui certes sont de qualité et confortables mais qui, revers de la médaille, demandent un entretien suivi et surtout d’être démontées pour être nettoyées correctement.  Les différentes et nombreuses aspérités du produit ne sont pas non plus là  pour vous faciliter la tà¢che.

Place au modèle haut de gamme de la marque, le GPX Pro, construit entièrement en carbone. Force est d’avouer qu’on se trouve face à  ce qu’on pourrait presqu’appeler une Å“uvre d’art tant la finition est léchée et les matériaux de qualité.  Le modèle vous sera livré dans un sac de transport renforcé.  Tout comme le Club III, il est livré avec un harnais de soutien, une clé de réglage et deux broches de réglage en alu.  La visserie est de meilleure qualité. 

Affiché à  679,-EUR (le prix pourra en rebuter certains), son poids plume, ses matériaux ‘factory’, sa fixation alu avec ressort permettant un retour ‘automatique’, ses broches alu font que l’on ne joue pas du tout dans la même catégorie que le modèle Club III. Il s’agit bien d’un tout haut de gamme.  Côté confort et ergonomie, en gagnant 250gr et avec un design identique au Club III et une qualité de mousses toujours aussi parfaite, le GPX Pro se fait oublier tout de suite.  On retrouve les mêmes points négatifs que sur le modèle Club III.  Pour le transport RAS, pas besoin de le démonter, il se glisse dans le sac de transport prévu à  cet effet.

Pour ces deux modèles, les mouvements d’hyper-flexion et extension, ainsi que les hyper-flexions latérales offrent les mêmes débattements (mesures à  l’appui) et donc la même protection avec cependant un léger gain au niveau de la liberté de mouvement au niveau du cou pour le modèle Pro (quelques millimètres d’espace en plus).

Leatt GPX Club 3 (taille M) : 850gr vérifié sans harnais | Constructeur: 820gr
Leatt GPX Pro Carbone (taille M) : 595gr vérifié sans harnais | Constructeur: 600gr

Website : http://www.leatt-brace.com/

Alpinestars : BNS & BNS Carbone

Constructeur connu et reconnu pour ses bottes, l’équipementier italien propose depuis 2008 deux modèles de protections cervicales, le premier tout en plastique et de couleur blanche est esthétiquement plutôt réussi, mais une fois en mains, on se rend vite compte qu’il n’atteint pas le niveau des standards du constructeur sud-africain Leatt.  Accusant 991 gr sur la balance, le poids se fait ressentir. La qualité de fabrication est également un, voire deux crans en-dessous des standards de chez Leatt. Le BNS est plus ‘brute de fonderie’, la qualité d’assemblage et des matériaux laissant à  désirer. Malgré un montage simple, rapide et efficace, ainsi qu’un système de fermeture bien conçu et à  l’abri des projections, ces avantages ne suffisent pas à  gommer ses défauts et ne lui permettent pas d’arriver au niveau de Leatt. 

     
Livré dans une boîte avec deux simples élastiques de soutien qu’il faudra faire attention de ne pas perdre, il vous faudra débourser 25,- EUR de plus aux 309,- EUR de la BNS pour avoir un soutien efficace grà¢ce au harnais.  Simple de montage, d’utilisation, d’entretien et très facile à  transporter car le BNS est constitué de trois parties (deux latérales et une dorsale). Il accuse cependant certains points négatifs non négligeables: les matériaux utilisés n’offrent pas un bon confort et l’ergonomie laisse à  désirer. Le BNS n’est certes pas un mauvais produit, loin de là , mais comparé aux autres protections, il accuse certains handicaps que son prix ou ses facilités d’utilisation ne parviendront pas à  gommer face à  une concurrence particulièrement affutée.

     

Le second modèle de chez Alpinestars est un modèle construit en partie en carbone (et de couleur rouge et noire), et se très étonnante, il affiche un poids plus élevé que le modèle entièrement en plastique.  Annoncé à  429,- EUR et livré avec un sac de transport et le harnais de maintien, on aurait pu s’attendre à  un poids plus léger, mais il n’en est rien, après plusieurs vérifications, le verdict reste le même, 1043gr.  De conception identique, le modèle carbone possède les mêmes qualités et creuse un peu plus le fossé du poids face à  ses concurrents.

AStars (M): 991 gr vérifié | Constructeur … gr
AStars Carbone (M) : 1043gr vérifié | Constructeur … gr

Website : http://www.alpinestars.com/

ORTEMA : ONB

Le collier cervical de la société allemande Ortema est composé d’un plastique incassable de haute performance et a l’avantage d’un poids plume : 445gr vérifié.  Outre son poids, le point principal qui le démarque de ces concurrents  est le soutien au niveau du dos qui est en forme de ‘U’ inversé ou en forme de fer à  cheval si vous préférez (contre une patte centrale chez la concurrence). La protection n’étant pas positionnée centralement sur la colonne vertébrale, la transmission de la force se fait sur une surface plus importante diminuant d’autant plus le risque de lésions graves puisqu’il n’y a pas de pointe de force ponctuelle au niveau des vertèbres. 

     

Autre particularité, la partie supérieure avant du collier est flexible. Cela permettrait une absorption supplémentaire de 30 à  50% de l’impact en cas de chute contrairement aux autres colliers.  Livré dans un sac noir en toile, l’ONB est fourni dans un coloris standard carbone, les matériaux de renfort tout en noir. Un système de sangles avec velcro garantit le bon positionnement auprès du corps et une paire de mousses plus épais est également fournie pour ajuster la hauteur.  A 349,- EUR, l’ONB est le coup de cÅ“ur de la rédaction.  Alors qu’à  l’ouverture de la boîte en carton contenant les ONB livrées par la société allemande, nous étions plutôt réservés, étonnés, voir hésitants sur le produit …

Quelques minutes après avoir pris le temps d’étudier le collier, de le découvrir, de le manipuler et surtout après l’avoir essayé, on se rend compte qu’un produit qu’on pensait simple et banal en apparence est en fait excellent!  Loin d’être ‘tape à  l’Å“il’, derrière cette apparente simplicité se cache une protection bien pensée et bien conçue.  Le prix, le poids, des matériaux en plastique souple et rigide facile d’entretien, et une partie arrière en fer à  cheval qui peut être chauffée afin de prendre la forme du dos pour les plus exigeants font de l’ONB un excellent produit.  L’ONB est livrée « prête à  l’emploi », quelques secondes suffisent à  la mettre en place avec les clips et velcro.  Une fois positionnée, aucune gêne, vous l’oubliez.

La partie avant n’étant pas rigide, elle trouve sa place naturellement, la qualité des matériaux et des mousses sont au rendez-vous.  Côté négatif, force est de reconnaitre que les clips/attaches et scratch sont fortement exposés aux projections de pierres, boue.  Ceux-ci pourraient peut-être en souffrir avec le temps, principalement pour les pilotes de motocross. A vérifier sur le long terme… Dernier point négatif, étant faite d’une seule et unique pièce non démontable, elle demandera un peu plus de place dans votre sac.

Ortema (taille M) : 445gr vérifié | Constructeur 420gr

Website : http://www.ortema.de

L’heure du choix…

Au terme de cet article il reste évident qu’on ne peut vous apporter des réponses concrètes sur les points d’interrogation qui subsistent sur cette protection.  En mettant l’aspect médical de côté, on peut néanmoins établir un classement sur base de critères d’utilisation.  En tête du classement on retrouvera le produit allemand ONB de chez Ortema, coup de cÅ“ur de la rédaction.  Simple et efficace, léger et à  un prix raisonnable, il marque des points là  où son concurrent direct, le Leatt GPX Pro Carbone, en perd.  Nettement plus cher, mais utilisant des matériaux de « haute couture », le GPX pro le suit de très près. 

A l’heure de faire un choix, il me serait impossible de les départager tant l’un et l’autre présentent des avantages et inconvénients bien appréciables et différents, chaque pilote tranchera en fonction de ses priorités.  En troisième position on retrouve le modèle GPX Club III du docteur sud-africain, qui reste un bon produit à  la finition irréprochable, aux réglages multiples, seuls son poids et certaines faiblesses de visserie lui font perdre des points.  Derrière, on retrouve les deux modèles du constructeur italien, les BNS. 

Si pour vous le poids n’a aucune importance, si vous ne portez pas d’attention particulière à  certaines finitions, si vous voulez assortir vos dernières Tech10 de la marque à  une protection cervicale esthétiquement réussie et pratique au niveau de l’entretien et du transport, alors ce collier est fait pour vous.  Affichant le tarif le moins élevé du marché, le BNS est un produit qui possède certains avantages mais face à  une concurrence particulièrement bien affà»tée, il marque le pas.

A suivre la semaine prochaine: l’avis de notre panel de pilotes sur la question des protections cervicales.

Texte et photos: Frédéric David – Fdavid.be