D’une année à l’autre, le succès du plus célèbre enduro de Belgique ne se dément pas. Cette fois encore, la société Event See a clôturé les engagements près de deux mois avant l’épreuve puisque cent onze équipes, le nombre maximal de concurrents que l’aire de départ peut accueillir, sont inscrites. La preuve que cette épreuve a parfaitement négocié le renouveau amorcé voici quelques années.
Autre signe des temps: dix-neuf concurrents disputeront les 12 Heures à quatre pilotes. Voilà qui démontre que cette règle, introduite en 2013, correspond à une réelle demande auprès de certains amateurs.
Mais on se réjouit aussi de revoir à l’œuvre des pilotes expérimentés qui ont marqué de leur talent les éditions antérieures. On salue notamment la présence de Patrick Caps et Marc Fraikin (Gas Gas), de Jean-François Goblet (Husqvarna), Cédric Crémer et Thierry Klutz ou encore de Fred Fiorentino (KTM). Cette liste de pilotes prestigieux n’est pas limitative. Du côté de Sherco où Michael Vukcevic s’est imposé pour la 1ère fois en 2013, deux équipages de pointe sont alignés. Ainsi, la marque française aligne cette année une première machine pour Daymond Martens (en remplacement de Vukcevic, blessé lors de l’enduro de Lierneux), Kevin Gauniaux et Gaetan Minique tandis qu’une seconde moto sera alignée pour Fabien Planet, Julien Gauthier et Lorenzo Santolino. Rien que ça.
Bien sûr, la liste comprend surtout des pilotes amateurs pour qui la Chinelle représente souvent l’unique épreuve de l’année. Des ‘régionaux de l’étape’ qui ont multiplié les actions pour réunir le budget et participer à cette course qui les fait tant rêver. Ils sont pour beaucoup dans la magie de cette course hors du commun, la fierté d’une région tout entière.
Formule inchangée
Outre la possibilité de s’engager à quatre pilotes et d’utiliser une seconde moto, l’édition 2013 a été marquée par un autre changement de taille au niveau de l’horaire. La course s’est déroulée d’une seule traite entre le samedi à minuit et le dimanche midi. Une formule qui a rencontré un vif succès et qui sera toujours d’actualité cette année.
Ainsi, après un entraînement obligatoire l’après-midi et les essais chronométrés déterminant l’ordre d’alignement des motos, le traditionnel coup de fusil sera donné depuis l’aire de départ le samedi 9 août à minuit. Et c’est douze heures plus tard que le drapeau à damier sera brandi aux courageux équipages qui auront évité tous les écueils.
Comme l’an dernier, un barbecue géant attendra la grande famille de la Chinelle – les pilotes y sont invités – à partir de 14h00 pour célébrer la fin de cette 35ème édition dans une ambiance conviviale.
Vieilles tiges et gamins
Bien sûr, le spectacle ne se limitera pas aux célèbres 12 Heures. Dès la matinée, les enfants et ados inscrits à la Mini Chinelle Juniors s’ébroueront sur une partie du tracé qui leur est spécialement réservée. Ces pilotes en herbe disputeront une première manche de 10h00 à 11h00 avant d’entamer la seconde entre 11h30 et 12h30.
Toujours dirigée par Fred Fiorentino, cette 3ème édition de la Mini Chinelle devrait une fois de plus voir s’aligner des jeunes pilotes venus de différents horizons. Des pilotes revendiquant dans certains cas une belle expérience et une impressionnante maîtrise malgré leur jeune âge.
Du côté des 2 Heures, la course réservée aux motos datant d’avant 1985, le succès est aussi garanti. Là aussi, on relève d’anciennes gloires de l’enduro (dont le Namurois et vainqueur des 12 Heures en 2011 Mikael Despontin). A ce jour, 65 équipes sont inscrites.
Les vieilles tiges parfumeront l’aire de départ pendant deux heures très ‘fun’: de 15h00 à 16h00 puis de 17h30 à 18h30.