Motocross MXGP

Jeffrey Herlings rejette l’idée d’une saison parfaite

Jeffrey Herlings rejette l’idée d’une saison parfaite
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Un sans-fautes, c’est-à-dire un total de 100 points, quatre victoires de manches, deux GP remportés et, bien sûr, la plaque rouge de leader au classement provisoire, on peut dire que Jeffrey Herlings vient de réaliser un début de saison parfait. Pourtant, le Hollandais affirmait avant le début de sa sixième saison en GP qu’il n’était qu’à 60% de ses moyens. Pas mal de ses concurrents voudraient avoir ne fût-ce que ces fameux 60%!

Depuis 2012, année où il avait dû abandonner sur ennuis mécaniques à Teutschenthal, Herlings n’a perdu qu’un GP auquel il a participé. Il s’agit du GP du Mexique qu’il avait couru fortement diminué physiquement – et contre l’avis de son entourage dont Stefan Everts – et qui avait vu la victoire de son coéquipier, le Français Jordi Tixier qui lui avait ravi en même temps la couronne de champion du monde pour quatre points.

Cette douloureuse expérience a incité Herlings à se replonger dans ses statistiques au moment d’aller plus avant dans ce qui devrait être son dernier championnat MX2. « En 2013, j’ai perdu deux manches,tandis que l’an dernier, j’en ai perdu une ou deux avant d’être blessé, » a-t-il déclaré à la conférence de presse tenue lors du GP de Thaïlande. »Une saison parfaite entraîne un surcroit de pression. Cette année, il faut considérer que ce qui est important, c’est de remporter le championnat. En effet, l’an dernier, on a remporté de nombreuses batailles mais on a fini par perdre la guerre. C’est capital de rester en bonne santé et de remporter autant de victoires que possible.»

Contrairement aux apparences, Herlings n’a pas eu aussi facile que cela cette année. Comme nombre de ses collègues, il a énormément souffert de la chaleur en Thaïlande et il a failli s’évanouir près du podium après la première manche qui avait vu les pilotes courir sous pratiquement 40°. » Dans les derniers tours, j’ai vraiment commencé à me sentir malade et je me suis mis à vomir mais j’ai continué et je suis parvenu à remporter la manche, » a expliqué Herlings. » La chaleur m’a envahi lorsque j’ai arrêté la moto et je me suis presqu’évanoui. Je me suis arrangé pour manger un peu et je me suis senti prêt à repartir. Dans la deuxième manche, cela a été mieux par contre. »

La durée de la seconde manche a été réduite à vingt-cinq minutes plus deux tours par la direction de course après qu’on ait constaté que cinq pilotes n’étaient pas parvenus à récupérer suffisamment des efforts fournis dans la première manche ou parce que les médecins avaient refusé qu’ils participent à la seconde manche. Herlings pense qu’il s’agissait là d’une sage décision. A peu près tous les pilotes sortaient d’une préparation effectuée en Europe avec aucune référence par rapport à la chaleur qui régnait à à Nakhonchaisri. “Cinq minutes, ce n’est pas énorme, juste a peu près trois tours et cela n’avait aucune importance sauf en ce qui concerne la santé de tous les pilotes; je pense que c’était un bon choix, » a déclaré encore Herlings. »Il n’y avait pas beaucoup de pilotes sur la grille pour le départ de la seconde manche. Si les choses deviennent dangereuses à un moment donné, il faut changer ces mêmes choses. »

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