Enduro - Les 12 heures de la Chinelle 2015 - Franchimont

Cédric Cremer: « Partir dans le rôle de favori, cela ajoute toujours un peu de pression ! »

Cédric Cremer: « Partir dans le rôle de favori, cela ajoute toujours un peu de pression ! »
Decrease Font Size Increase Font Size Taille du texte Imprimer

La 36ème édition des 12 Heures de la Chinelle s’est achevée sur la victoire de la KTM 500 EXC de l’équipage composé de Cédric Cremer, Thierry Klutz et Dimitri Vanhoenacker. Il s’agit du  second succès consécutif pour KTM dans l’épreuve d’endurance la plus célèbre d’Europe.

Rarement les 12 Heures de la Chinelle n’ont connu un final aussi intense. Moins de 5 secondes séparent en effet Thierry Klutz de Daymond Martens sur la ligne d’arrivée dimanche midi ! Après un premier relai magistral de Cédric Cremer qui a vu le double champion de Belgique d’enduro s’envoler en tête et dominer la première partie de la nuit face à plus 30 000 spectateurs, la course a rapidement tourné au duel entre la KTM et l’équipage emmené par Cédric Melotte.

« J’avoue que j’étais un peu tendu avant de prendre le départ », confie Cédric Cremer. « Nous n’avions signé que le 5ème temps chrono et je me posais pas mal de questions. Je savais que nous avions une bonne équipe mais il y avait quelques sérieux clients en face de nous. Sans compter que, lorsque l’on part dans le rôle de favori, cela apporte toujours davantage de pression. Mais tout le monde a effectué son travail à la perfection et notre stratégie a fini par payer », poursuit l’officiel KTM.

chinelle_2015_podium

Managée par Mikaël Despontin, l’équipe KTM Belgique s’appuie non seulement sur une machine taillée sur mesure pour ce genre d’épreuve avec la KTM EXC 500 mais aussi sur un staff riche d’une expérience inégalée quand il s’agit de mener une machine vers la victoire aux 12 Heures de la Chinelle. Mikaël Despontin ne laisse rien au hasard. La victoire est à ce prix. Ainsi, comme en 2014, c’est à Hugues Dedobbeleer qu’il a confié la préparation et le suivi mécanique de la machine victorieuse. « Hugues connaît la Chinelle sur le bout des doigts et c’est un mécano hors pair », explique Despontin. « Nous savons que nous pouvons lui faire totale confiance sur ce point. C’est d’ailleurs un aspect important dans notre équipe, la clé du succès je crois. Chacun sait ce qu’il a à faire et se donne à 100% pour le faire le mieux possible. Il y a une confiance et un respect mutuel entre les 16 membres de l’équipe qui sont tels que l’on travaille sans pression. Cela fait souvent la différence. »

« Cela s’est joué à peu de choses »

Dans une épreuve où les équipages de pointe sont toujours plus nombreux et les équipes toujours mieux préparées, il s’agit en effet de soigner le moindre détail pour faire la différence. « La victoire cette année a été beaucoup plus difficile à obtenir que celle de l’an passé », affirme Thierry Klutz, désormais 5 fois vainqueur aux 12 Heures de la Chinelle. « Nous avions la chance de pouvoir nous concentrer à 100% sur notre course. C’était important parce que cela s’est joué à peu de choses. En entrant dans le dernier tour, avec la pluie qui devenait de plus en plus forte et rendait la piste de plus en plus délicate, je me suis concentré au maximum pour ne pas faire d’erreur et tenter de conserver la dizaine de secondes d’avance que nous avions. J’ai tout donné et cela m’a permis d’offrir à l’équipe et à KTM une victoire sans doute encore plus belle que celle de l’année passée, où nous avions dominé l’épreuve de bout en bout.»

Thierry Klutz (photo) Cédric Cremer et Dimitri Vanhoenacker n'ont pas cédé face à la pression de la Yamaha.

Thierry Klutz (photo) Cédric Cremer et Dimitri Vanhoenacker n’ont pas cédé face à la pression de la Yamaha.

Engagé dans l’équipe de son concessionnaire KTM, Vincent Collet n’a pu défendre le titre acquis l’an passé aux côtés de Klutz et Cremer. C’est donc vers Dimitri Vanhoenacker, ancien crossman reconverti depuis peu à l’enduro, que Mikaël Despontin s’était tourné pour compléter l’équipage favori de cette 36ème édition des 12 Heures de la Chinelle.

« J’avais une certaine expérience de la Chinelle », explique Vanhoenacker, « mais le fait de me retrouver en tant que 3ème pilote aux côtés des vainqueurs de l’édition précédente, cela me mettait évidemment un peu de pression ! Je me suis très vite intégré dans l’équipe. Tout le monde était très motivé, très professionnel. Dans ces conditions, difficile de ne pas donner le meilleur de soi-même pour répondre aux attentes. C’est ce que j’ai fait. Le stress m’a empêché de rouler comme je l’aurais voulu lors de mon premier relai durant la nuit mais j’ai ensuite pu trouver mon rythme et signer de bons temps. Je suis évidemment très heureux d’avoir pu remporter cette Chinelle qui restera sans doute comme l’une des plus disputées que l’on ait connues ! »

Vos commentaires