Pour cette entrée en matière les 499 concurrents des Six days ont été servis. Au cours des 280 km proposés ce lundi, ils ont rencontrés tous les types de climat, y compris pour certains une averse de grêle. Ainsi Wim Vanderheyden a entamé une spéciale sur le sec pour subir une averse quelques hectomètres plus loin et finir à nouveau sur le sec. Il fallait donc avoir un brin de chance pour passer entre les gouttes, ce que n’eut pas Max Rorive (Yamaha) qui semblait être suivi par la pluie durant toute la seconde boucle.
Changement de mousse pour Wim Vanderheyden, sous l’oeil attentif du clan belge !
Cette première étape a directement mis les pilotes au cœur de l’action. Sans doute les difficultés n’étaient-elles pas infranchissables, mais le terrain oblige une attention constante, sans le moindre relâchement.Nos représentants, chevronnés comme néophytes, ont bien tiré leur épingle du jeu et signé des chronos forts proches. Andrew Leloup (KTM) se montrait le plus véloce parvenant à surprendre Wim Vanderheyden (Husqvarna) dans l’ultime test. Ces deux pilotes étaient un petit cran au-dessus des autres, mais il est vrai que Quentin Monfort (Husqvarna) devait accomplir toute une spéciale après avoir perdu le levier de frein avant et qu’Arnaud Desprechins (KTM) était contraint de s’arrêter dans une autre ES pour enlever à coup de caillou une pierre venue se glisser entre sa pédale de frein et son carter. Une péripétie qui aurait pu mal se terminer , l’incident survenant juste avant l’attaque d’un saut ! Bertrand Bailleux (Husqvarna), toujours imperturbable, composait avec une tendinite héritée d’Esneux et le bris de deux rayons à la roue arrière alors que Jérémy Herinnes (TM), hormis deux chutes en spéciales, faisait preuve d’un calme inhabituel.
Andrew Leloup à l’attaque !
Parti au sein des représentants des clubs, c’est-à-dire parmi les derniers concurrents et donc affrontant un terrain déjà bien pourri par les passages des motos, Max Rorive n’avait pas plus de problèmes que nos autres représentants pour pointer dans les temps.
Ravitaillement pour Maxime Rorive.
Un bon début donc où l’on sentait l’envie de tous d’arriver au bout de cette semaine.
Texte & photos: Ph. Borguet
