Enduro

Pourquoi la KTM EXC 125 disparaît-elle ?

Pourquoi la KTM EXC 125 disparaît-elle ?
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KTM a dévoilé la semaine passée une gamme enduro 2017 remaniée en profondeur. Si tous les modèles de la très vaste gamme du constructeur autrichien font l’objet de nombreuses modifications avant d’aborder la saison 2017, il y en a surtout un qui disparaît. Ou plutôt change d’orientation. La EXC 125 n’apparaît en effet plus au catalogue KTM mais est remplacée par une XC-W 125, également déclinée en 150cc équipée d’un démarreur électrique. Une machine qui présente toutes les caractéristiques du modèle enduro, l’homologation en moins. Et qui se retrouve donc par là cantonnée à une utilisation sur circuits fermés. Heureusement, des solutions existent…

« Ce sont les nouvelles normes européennes anti-pollution EURO 4 qui font en sorte que nous ne proposons plus la 125 EXC. Les exigences en matière de bruit et d’émissions de CO2 sont telles que KTM, eu égard à la taille du marché, a préféré ne pas consentir à l’investissement nécessaire pour mettre son moteur 125cc aux normes », explique Bart Vermeulen, Marketing Manager chez KTM Belgique. « Bien sûr, c’est dommage et, en tant qu’importateur national, nous ne pouvons que regretter la disparition du modèle, d’autant plus qu’il s’agit d’un modèle d’accès à la discipline. Mais nous donc accepter que l’Autriche effectue ses investissements de façon rationnelle, en tenant compte du retour attendu sur ces investissements. »

Une homologation au cas par cas

« Des solutions pour pouvoir homologuer malgré tout les modèles XC-W sont en train d’être mises en place mais cela constitue indéniablement un frein supplémentaire pour les nouveaux pratiquants », poursuit-il.

Car oui, des solutions existent pour continuer à rouler dans les chemins au guidon de la petite autrichienne ! « Nous sommes occupés à investiguer et à définir la façon la plus simple pour homologuer la XC-W 125 », nous dit Bart Vermeulen. « Nos concessionnaires seront prochainement informés par rapport à la procédure et pourront donc aiguiller les clients. Il s’agira quoi qu’il arrive d’une homologation au cas par cas par un organisme agréé. »

Quant à savoir si cette situation est appelée à perdurer : « Nous n’avons pas, à notre niveau, d’information à ce sujet », indique-t-il, « mais rien n’indique pour le moment que la situation changera en 2018. » Wait and see…

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