Published On: 1 juin 2016

Brent Van Doninck pourrait disparaître de la compétition durant une période de deux mois s’il devait se faire opérer d’un tendon au pouce sectionné. Le pilote Yamaha, âgé aujourd’hui de vingt ans et dont c’est seulement la deuxième saison en MX2, avait déjà souffert d’un déboîtement de la hanche cette saison et son problème au pouce l’a forcé à abandonner dans la première manche du GP d’Espagne le week-end dernier.

« Cela fait longtemps que mon pouce me fait souffrir, » admet Van Doninck. « Peu de gens étaient au courant parce qu’avec mon problème à la hanche, je ne voulais pas qu’on évoque un autre problème. Je n’avais rien dit jusqu’à ce que cette blessure au pouce devienne trop criante. C‘est arrivé deux ou trois jours avant que je me blesse à la hanche à Lommel. J’ai malgré tout continué à rouler mais le médecin a fini par dire que seule une opération pourrait guérir mon pouce blessé. J’ai alors demandé si je ne pouvais pas continué à rouler jusqu’à la fin de la saison parce qu’il me semblait que c’était possible mais les médecins m’ont demandé d’arrêter. »

« Cela allait de mal en pire et je pense que l’attelle que je portais a fini par me donner de l’infection; en tout cas, ce n’est pas guéri et je ressens toujours une brûlure au pouce, » a ajouté Van Doninck.

Van Doninck a vu son compagnon d’écurie Benoît Paturel terminer second du GP d’Espagne ce week-end à Talavera de la Reina et il se trouve devant une décision difficile à prendre mais qui est peut-être la seule possible s’il veut confirmer le potentiel qui semblait être le sien avant qu’il ne se blesse à la hanche.

« Mon pouce est très gonflé et je vais voir mon médecin afin de savoir ce qu’il y a lieu de faire, » conclut le pilote Yamaha. Si je dois me faire opérer, cela voudra dite que je serait out pour une période d’au moins six à sept semaines. J’espère encore pouvoir participer à quelques épreuves cette année mais c’est clair qu’il me faudra encore deux à trois semaines d’entraînement au terme de ma convalescence pour être prêt physiquement; en GP, on ne peut en effet pas se contenter de paraître pour être compétitif. »

 

Texte: A. Wheeler