Kevin Gauniaux : « le Red Bull Knock Out, une expérience inoubliable »

Kevin Gauniaux : « le Red Bull Knock Out, une expérience inoubliable »
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Kevin Gauniaux a participé le week-end dernier au Red Bull Knock Out. Organisée aux Pays-Bas, cette course de sable est connue pour être non seulement la plus relevée de la saison, avec des pointures comme Jeffrey Herlings ou Glenn Coldenhoff face aux spécialistes de la discipline, mais aussi la plus difficile. Pourtant, notre compatriote en redemande. Rentré de La Haye avec une 47ème place en poche, Kevin a plus que rempli son contrat. Pour le pilote KTM, le sable, c’est avant tout une bonne manière de préparer la prochaine saison d’enduro !

« Je dois avouer que je suis un peu parti à l’aventure », lance le Liégeois. « Lorsque je me suis inscrit, je ne savais pas trop ce qu’était exactement le Red Bull Knock Out. Ce n’est qu’une fois que j’ai reçu ma confirmation d’inscription que je m’y suis vraiment intéressé. J’ai alors cherché pas mal d’infos sur internet, visionné des vidéos,… et je me suis rendu compte de l’ampleur de l’événement. De la difficulté de la course, aussi. »

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C’est au guidon d’une KTM 350 SX-F achetée pour s’entraîner durant l’hiver que notre compatriote se rend en Hollande après 3 entraînements dans le sable en Allemagne. « Je suis parti sans prétention, juste pour rouler et m’entraîner. Mon objectif premier, c’est de me préparer physiquement pour la saison 2017 d’enduro. Mais les résultats ont été positifs avec une 91ème place sur 1000 pilotes en qualification avant de franchir la ligne d’arrivée en 47ème position parmi les 750 qualifiés pour l’épreuve finale. Je suis vraiment heureux du résultat, surtout lorsque l’on sait que seuls quelque 280 pilotes terminent l’épreuve ! « 

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« Dans la course de qualification, je me suis vraiment régalé », poursuit le pilote KTM. « Je ne suis pas un spécialiste du sable mais j’aime y rouler et j’ai pris beaucoup de plaisir. Je veillais cependant à rester prudent dans la longue ligne droite le long de l’eau car c’est quelque chose à quoi je ne suis pas habitué. Dans la finale, le circuit avait forcément beaucoup évolué et je dois dire que j’étais à l’agonie dans les 20 dernières minutes. Le parcours était technique et physique à la fois. Il n’y avait pas 50 centimètres pour se reposer ! C’était une terrible expéricence, à refaire sans hésiter. Et j’ai été très impressionné de rouler avec des pilotes comme Jeffrey Herlings. Il est vraiment sur une autre planète… »

Le Touquet en février ?

Une expérience qui pourrait mener notre enduriste jusqu’à l’Enduropale du Touquet en février prochain…  « Vu le résultat encourageant, si je parviens à trouver une petite aide, j’aimerais prendre part à l’une ou l’autre épreuve du championnat de France des sables et, évidemment, à l’Enduro du Touquet. Mais cela demande pas mal d’entraînement et donc beaucoup de temps et un certain budget », confie-t-il.

De quoi arriver sur le championnat de Belgique d’enduro au meilleur de sa forme. « Pour 2017, je poursuis avec KTM Belgique et je serai au guidon d’une 350 SX-F. Je pourrai compter sur Tanguy Chenoix pour assurer le rôle de suiveur et ma compagne Daphné sera bien sûr à nouveau à mes côtés. En plus du championnat de Belgique, je roulerai aux 12 Heures de la Chinelle, au Val de Lorraine en France ainsi qu’à une ou deux épreuves du championnat de France d’enduro. J’aimerais aussi tenter un extrême en participant à l’Erzberg Rodéo mais rien n’est certain à ce stade. »

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On devrait aussi retrouver Kevin Gauniaux sur le nouveau championnat FMB de cross-country. « J’aime vraiment bien ce genre d’épreuves et je cherche un coéquipier pour disputer la saison. J’aimerais convaincre Cédric Cremer, j’en ai d’ailleurs déjà discuté avec lui. »

Une participation au championnat BEX qui pourrait compenser le faible nombre d’épreuve pressenti sur le championnat de Belgique 2017 d’enduro. « Oui, c’est dommage. On ne sait encore rien, le calendrier arrive fort tard. Les rumeurs ne sont pas positives et plusieurs épreuves pourraient disparaître. On verra mais c’est dommage car la qualité de nos épreuves nationales a évolué positivement ces dernières années, même les problèmes de chronométrage ne sont plus qu’un mauvais souvenir. On parle de plus en plus d’enduro-sprint. C’est une évolution qui ne plaira sans doute pas à tout le monde mais mieux vaut un enduro sprint que plus d’enduro du tout ou alors un enduro avec une liaison de 40 kilomètres d’asphalte. »

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