Published On: 10 février 2017

Lors de la saison qui s’annonce, il y aura dans la catégorie MXGP vingt-trois pilotes qui savent ce qu’il faut faire pour remporter un trophée au plus haut niveau. Parmi tous ces pilotes, une demi-douzaine peut raisonnablement prétendre à la couronne mondiale. Jeremy Van Horebeek, âgé aujourd’hui de vingt-sept ans et qui participera pour la quatrième fois au championnat MXGP, espère pouvoir faire partie de ce petit groupe et il est en tous cas motivé pour que l’année qui vient soit celle de la consécration.

Depuis sa première saison en MXGP au cours de laquelle il remporta son premier GP en République Tchèque pour finalement terminer sur la seconde marche du podium final, le pilote belge s’est beaucoup démené pour faire au moins aussi bien que les douze podiums réalisés cette année-là. II faut dire que l’arrivée dans son team en 2015 de Romain Febvre a pas mal perturbé Van Horebeek dans son évolution en MXGP et il n’a pas pu faire mieux que des cinquième et sixième places respectivement en 2015 et 2016. Le Belge considère toutefois qu’une vie familiale plus stable et des améliorations sur sa moto – Jeremy a connu pas mal de problèmes lors des départs en 2016 – pourraient faire en sorte que cela aille nettement mieux pour lui la saison prochaine.

« C’est agréable d’être tout le temps dans le top trois ou top cinq parce que cela signifie qu’on est toujours là et que ta carrière se déroule bien mais ce qui motive vraiment, c’est la soif de victoires et c’est comme cela que je veux approcher cette saison. Comme lors du Motocross des Nations auquel j’avais participé dans l’unique but de gagner. Je sais que ce n’est pas facile de remporter tout le temps des courses en MXGP et le peloton que nous aurons cette année est bien fourni en pilotes de talent mais mon objectif n’est définitivement plus de figurer simplement dans le top cinq. je veux regarder plus haut. Je veux être fier de moi et rendre les gens qui m’entourent fiers également. C’est tout ce qui m’importe cette année », déclare Van Horebeek.

Jeremy est renommé pour être un pilote au pilotage coulé et très rapide qui ne roule jamais au-delà de ses limites lors d’une saison de GP qui comportera cette année dix-neuf épreuves. Un élément-clé qui pourrait lui permettre d’atteindre ses objectifs, ce sont les modifications substantielles apportées à sa moto.

Jeremy Van Horebeek: toujours cette frustration de n'être pas plus souvent sur le podium

Jeremy Van Horebeek espère que les modifications apportées à sa moto lui permettront de plus souvent se battre pour la victoire

«Nous avons effectué pas mal de tests lors de la deuxième moitié de 2016, » avoue le pilote Yamaha. « C’est ainsi qu’à la fin de l’année dernière, j’avais vraiment le moteur que je voulais. Il ne nous restait dès lors pas grand’ chose à faire pour 2017. »

« Si j’ai désormais la moto que je convoitais, je le dois beaucoup au team », reconnaît Van Horebeek. C’est comme si j’avais un package complet qui me permette de régler la moto pour les départs, pour le sable ou pour les terrains durs. Nous ne devons plus nous tracasser pour savoir ce qu’il faut faire lorsque les suspensions sont trop dures ou trop souples. Nous avons la solution pour tous les cas de figure. C’est ce dont j’avais besoin. Je devais également faire des progrès sur le plan physique et je l’ai fait. J’ai opéré également certains changements dans ma vie privée. C’est ainsi que j’ai une nouvelle copine avec laquelle je vis désormais. Depuis le Motocross des Nations, les gens qui me côtoient constatent que j’ai changé et que je suis notamment devenu plus stable», affirme le pilote belge.

Van Horebeek pourrait remporter le titre de champion ou de vice-champion au terme de la dernière épreuve du championnat d’Italie qui aura lieu ce dimanche. Cette épreuve sera une des dernières avant que les teams et les pilotes mettent le cap sur Losail pour le GP du Qatar. Au contraire de ce qui s’était passé en 2015 lorsqu’il était un des favoris à la couronne mondiale, Jeremy se rendra sur le premier GP avec toute la résolution nécessaire mais avec des objectifs clairs et différents.  » Je sais que je suis nettement mieux que l’an dernier et que l’année précédente; je vais vraiment courir pour la gagne en 2017″, déclare le pilote Yamaha. « Je sais que j’ai travaillé exactement comme je devais le faire et que j’ai notamment travaillé sur des choses qui n’étaient pas parfaitement au point. Je suis certain d’être en meilleure forme que je ne l’ai jamais été et je me rendrai en confiance au Qatar. Je ne suis pas encore à 100% mais je me sens super bien ! »