Le nouveau revêtement de sol métallique qui se trouvait derrière la grille de départ à Losail était une des attractions du premier GP de la saison et on peut dire que cette nouveauté a rencontré les faveurs de la majorité des pilotes.
« Je pense que c’est intéressant car c’est une nouveauté pour nous tous, » a déclaré le champion MXGP en titre, Tim Gajser. « Nous avons un peu plus de temps et nous ne devons plus préparer la grille; il nous suffit de nous présenter dix minutes avant le départ puis d’effectuer le tour de reconnaissance avant le départ effectif de la course. C’est une amélioration qui profite à tout le monde. Ce n’est pas un grand changement, en fait et il n’y a pas besoin d’acquérir des habitudes. On a évidemment beaucoup de grip mais pour le reste, c’est comme avant. »
Jeffrey Herlings: « Cela donne à chacun une chance d’effectuer un bon départ. Avant, il y avait des types qui arrivaient en retard et qui ne se gênaient pas pour prendre la place de quelqu’un qui avait mis vingt minutes à préparer sa place derrière la grille! »
il semble que les teams n’ont connu en effet aucun problème d’acclimatation durant l’hiver lorsqu’ils ont effectué des essais avec ce type de revêtement puis lorsqu’ils l’ont utilisé dans les trois épreuves du championnat d’Italie. « Nous nous sommes pas mal entraînés pas mal à effectuer des départs sur ces revêtements métalliques et maintenant, nous y sommes habitués, » déclare pour sa part Pauls Jonass, « C’est vrai qu’au niveau du timing, cela a beaucoup changé. C’est ainsi que samedi, je me suis habillé pour la manche qualificative puis je me suis rendu compte en arrivant sur la grille qu’il restait une trentaine de minutes avant le départ et que désormais je n’avais plus rien à préparer! » Pour Clément Desalle, le revêtement métallique est définitivement un plus: « C’est nettement mieux », affirme notre compatriote. « On ne doit plus tracer nos marques sur le sol; il suffit d’arriver et de choisir sa place. Il n’y a plus non plus de disputes stupides entre les pilotes. »
Enfin, il semble comme l’indique Shaun Simpson qu’il n’y a pas de différence lorsqu’il pleut ou lorsque la course se déroule dans le sable, le grip restant excellent.