Courses de sable

Yentel « beachboy » Martens : « Je me sens bien ! »

Yentel « beachboy » Martens : « Je me sens bien ! »
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Nous ne savons pas s’il est du genre à aimer passer du temps l’été sur la plage mais ce que nous savons en revanche c’est qu’il s’y sent particulièrement bien durant l’hiver. Vainqueur du beach cross de Berck-sur-Mer avant de monter sur le podium de la Ronde des Sables à Loon-Plage puis sur celui du fameux Red Bull Knock Out à Scheveningen, Yentel Martens a débuté la saison de sable en force.

« Je suis très heureux de ma troisième place au Red Bull Knock Out même si je reste évidemment frustré par cette décision de la direction de course de supprimer la section de troncs d’arbres. J’y suis passé au total à 6 reprises alors que certains de mes concurrents se sont contentés de un ou deux passages. Cela m’a coûté beaucoup de temps et d’énergie. Quand j’ai vu certains pilotes passer à côté, j’ai pensé qu’ils risquaient la disqualification ou se verraient au minimum imposer une pénalité », analyse le pilote Husqvarna.

« Pour les courses de sable, il faut bien se connaître soi-même »

« Mais nous sommes indéniablement sur la bonne voie. Nous devons continuer à travailler pour progresser et je suis très motivé à l’idée de bosser dur. Je me sens bien, la moto fonctionne bien, l’équipe fait de l’excellent travail », poursuit un Yentel Martens résolument optimiste.

Il y a 10 jours, Yentel Martens est monté sur la 3ème marche du podium du red Bull Knock Out.

« Pour les courses de sable, il s’agit d’être au top de sa forme mais aussi de bien se connaître soi-même », poursuit-il. « Il faut savoir quand boire, quand manger. Par exemple, au Red Bull Knock Out, il y a énormément de temps d’attente avant le départ. Il faut savoir le gérer, boire quand il le faut. J’ai appris beaucoup l’an passé. Et je suis devenu plus méfiant depuis que j’ai été disqualifié en France. Au Red Bull Knock Out, sans doute ai-je été trop prudent. L’an dernier, j’étais aussi beaucoup trop méfient vis-à-vis des pilotes doublés. A présent, je les dépasse le plus vite possible, en prenant sans doute un peu plus de risques mais rester moins longtemps derrière eux signifie aussi moins de chance de les percuter. C’est souvent lorsqu’on hésite que cela se passe mal. L’expérience paye et je suis mieux cette année tant sur le plan physique que de la vitesse. Je suis le planning que je m’étais fixé, l’Enduropale du Touquet restant évidemment mon objectif principal. »

Cela signifie-t-il que, le 3 février 2019, Yentel Martens sera sur la plage du Touquet avec l’intention d’inscrire la plus prestigieuse des courses de sable à son palmarès ? « Comme à chaque fois que je prends le départ d’une course, je serai là pour gagner », confirme Martens. « Mais sur une course comme le Touquet, il peut se passer tellement de choses qu’il est difficile de partir avec un objectif précis. Mais il est clair que, si tout se passe bien, le podium est envisageable. »

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