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Tanguy Gabriel revient sur son expérience EnduroGP : « Tout était nouveau pour moi »

Tanguy Gabriel revient sur son expérience EnduroGP : « Tout était nouveau pour moi »
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Si vous suivez le championnat EnduroGP et en particulier les pilotes belges qui y évoluent, vous n’êtes certainement pas passé à côté d’une image inédite sur le mondial d’enduro : un podium 100% belge. C’était au Portugal, round final de la saison 2020, dimanche soir, dans la Coupe du monde Open 4S. Aux côtés des deux leaders de la catégorie, Dietger Damiaens et Matthias Van Hoof, un nouveau venu dans le monde de l’enduro : Tanguy Gabriel. On en apprend un peu plus à propos du pilote Sherco.

A 20 ans, Tanguy a déjà une longue carrière de motocross derrière lui. « J’ai beaucoup roulé en France, notamment sur les championnats Minivert et de ligue », entame-t-il. « J’ai remporté quelques titres en ligue en 85cc et en MX2 et j’ai aussi pu participer à quelques courses du championnat d’Europe de motocross, notamment en EMX300 l’été passé à Imola. Mais, comme le motocross exige de gros moyens financiers pour évoluer à ce niveau, on m’a parlé de l’enduro. Fernand Blieck m’a mis en contact avec Philippe et Mickaël Vukcevic, qui importent la marque Sherco. »

Les choses ont alors été très vite et le jeune crossman s’est lancé un nouveau challenge. « Je suis arrivé en enduro un peu par hasard », poursuit-il, « mais, aujourd’hui, j’en suis très heureux et je les remercie tous les trois pour le soutien et les conseils dont j’ai la chance de pouvoir bénéficier. A leur contact, et notamment grâce au fait que je peux m’entraîner avec Micka Vukcevic et Antoine Magain, j’apprends énormément à tous les niveaux, sur la moto bien sûr mais aussi sur beaucoup d’autres points. »

Le pilote Sherco a plongé dans le grand bain de l’enduro à l’occasion des deux derniers rounds de la saison EnduroGP organisés, crise sanitaire oblige, tous les deux au Portugal sur deux week-ends consécutifs. « Nous voulions disputer une course cette année afin de prendre de l’expérience pour 2021, que je puisse voir comment se déroule une épreuve d’enduro », explique Tanguy. « Mais, étant donné que de nombreuses courses ont été annulées un peu partout, on a pris la décision de tenter notre chance sur le mondial. »

 

Après un premier week-end compliqué, Tanguy a très vite réagi la semaine suivante. Il monte sur le podium de la catégorie 4-temps de la Coupe du monde Open, aux côtés de ses compatriotes Dietger Damiaens et Matthias Van Hoof. « Le premier week-end a été très compliqué. Je ne connaissais rien à l’enduro », explique-t-il. « J’ai dû apprendre tout sur le tas ! Le repérage, les spéciales, les liaisons, les CH,… tout était nouveau pour moi. J’ai terminé épuisé. Mais, la semaine suivante, j’ai pu mieux la gérer. Je suis arrivé sur le week-end de course bien mieux préparé et, surtout, en sachant à quoi m’attendre. Cela s’est beaucoup mieux passé. j’étais plus relâché sur la moto. Je termine 6ème le samedi, tout près du podium, et 3ème le dimanche, ce qui était vraiment mon objectif. »

« La saison prochaine sera une année de transition. »

De quoi aborder la préparation hivernale en vue de la saison 2021 sur une note positive. « Je ne sais pas encore vraiment de quoi sera faite ma saison 2021 », indique Tanguy. « Je participera vraisemblablement aux courses du championnat de Belgique et au championnat du monde et, pourquoi pas, à quelques courses en France. Quoi qu’il en soit, la saison prochaine sera une année de transition. Je dois continuer à apprendre un maximum. Ensuite, l’objectif que je me fixe est d’entrer dans le top-10 puis dans le top-5 du mondial Junior et jouer en parallèle le championnat de Belgique. »

Pour atteindre ses objectifs, Tanguy a la chance de pouvoir compter sur une solide équipe derrière lui. « Je voudrais remercier toute l’équipe Sherco avec Philippe, Michael, Fernand et les personnes qui nous suivent. Merci à Cédric Clippe qui fait beaucoup pour moi et qui a fait énormément durant ces deux semaines d’EnduroGP. Merci aussi à mon papa sans qui tout cela ne serait pas possible et qui fait tout pour me permettre de rouler dans de bonnes conditions, sans oublier toutes les personnes qui m’aident depuis pas mal d’années et qui sont toujours là pour me soutenir dans les bons et les mauvais moments. Ils se reconnaîtront ! »

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