Published On: 20 avril 2021

La semaine passée, le président de la FMB Jos Driessen a rencontré les exploitants des circuits de motocross en Belgique, la FMWB et Motorsport Vlaanderen sur la question des nuisances sonores liées à la pratique du motocross. Une réunion qui fait suite aux problème rencontrés par Honda Park et à la décision du Conseil d’Etat en matière de respect des normes générales.

Immédiatement après cette décision, plusieurs démarches ont déjà été entreprises. Début mars, une réunion a eu lieu entre Motorsport Vlaanderen, le ministre des Sports flamand Ben Weyts et le ministre de l’Environnement Zuhal Demir. Les deux ministres se sont engagés à trouver une solution. Cependant, ils ont également appelé à une action urgente de la part du secteur pour réduire le niveau de bruit.

Des premiers contacts ont également été noués avec certains constructeurs et ceux-ci se disent prêts à trouver les solutions techniques nécessaires si la FIM en arrive à réduire les normes de bruit. Ensuite, la FIM Europe a envoyé une enquête à toutes les fédérations européennes afin d’obtenir une vue générale sur cette problématique dans les différents pays européens. La FIM vient d’annoncer qu’elle organisera prochainement un webinaire dédié à ce thème avec toutes les fédérations.

La FMB, Motorsport Vlaanderen, la FMWB et les gérants des circuits de motocross demandent à la FIM de travailler d’urgence à une réduction drastique des limites du niveau sonore des machines de motocross. Celles-ci sont actuellement fixées à 114 dba, mesurées selon la méthode FIM 2 mètres max (sonomètre à 2 mètres de la moto à un angle de 45 ° avec le moteur au régime maximum). Le souhait est de réduire ce niveau à entre 95 dba et 100 dba. Ceci est techniquement réalisable et est extrêmement important pour l’avenir de nos circuits d’entraînement et de notre sport en général.

La FMB comme d’autres fédérations dans les pays voisins prendra de nouvelles actions envers la FIM pour essayer d’atteindre cet objectif. Il a été convenu de prévoir régulièrement de nouvelles consultations entre les fédérations et les gestionnaires des circuits pour suivre de près cette question.

A lire également :   Jago Geerts au départ à Hawkstone Park

En attendant, rappelons que chacun peut faire quelque chose à son niveau pour réduire la pression mise actuellement sur les circuits d’entraînements et sur les organisateurs de compétitions. Réduire le bruit émis par nos machines commence en effet par un entretien soigné de son silencieux. Plus que jamais incertain, l’avenir de notre sport en dépend.