Motocross

Florent Lambillon : « Je croyais rêver ! »

Florent Lambillon : « Je croyais rêver ! »
Decrease Font Size Increase Font Size Taille du texte Imprimer

Florent Lambillon a disputé en Allemagne son premier GP MX2. Un rêve d’enfance pour le Namurois qui se poursuivra dans les jours qui arrivent avec le triptyque italien d’Arco di Trento. Notre compatriote s’apprête donc à entamer ce dimanche le deuxième volet de son incursion dans le monde des GP.

« Je pensais que je rêvais ! », lance Florent Lambillon quand il se remémore le moment où il a reçu un SMS lui demandant « Tu veux faire un GP ? » Ce SMS venait de Jeremy Renkens, le frère de Nathan. « Je roule avec Jérémy à l’AMPL et nous nous entraînons souvent ensemble », explique Florent. « Deux semaines avant le GP d’Allemagne, il m’a donc proposé cette opportunité. Je pouvais terminer la saison MX2 au guidon de la KTM de son frère, blessé. J’ai donc saisi l’occasion et nous avons décidé de faire le MXGP d’Allemagne et le triple GP d’Arco. Il est également possible que je dispute les deux derniers rounds à Mantova. »

« C’est dingue! Je pense que je n’ai pas de mots pour expliquer cela. C’est mon plus grand rêve depuis mon enfance », lance le pilote namurois. « Je n’avais jamais roulé dans un championnat EMX avant cette année car cela coûte très cher. J’ai participé à 3 courses EMX Open cette année, mais j’ai chuté brutalement lors de la première course et je me suis blessé à l’épaule. J’ai décidé de rouler malgré tout à Oss et Loket mais je n’ai pas pu rouler à mon meilleur niveau. »

« Le GP de Teutschenthal fut une expérience très intéressante mais aussi très difficile », poursuit Florent. « J’ai l’habitude de piloter une RMZ450, j’avais donc besoin de m’adapter à la SXF250 de Nathan. C’est un grand changement et je n’ai pu la tester qu’une seule fois avant Teutschenthal. J’y suis allé avec ma famille donc c’était un environnement que je connaissais. J’ai pu compter aussi sur Nathan et Jérémy pour m’épauler et me conseiller. Heureusement, je n’avais aucune pression sur moi, ce qui n’est pas courant dans la plupart des équipes. »

A LIRE EGALEMENT  AMPL : le motocross de Bertrix annulé

« Le niveau est juste dingue », analyse-t-il. « Ce sont les gars les plus rapides du monde, donc cela semble normal. J’ai été vraiment impressionné par les pilotes en bas du classement. Ils ne sont pas loin des hommes de tête, c’est genre 5 secondes entre eux… c’est fou. A part ça, j’étais vraiment content d’être sous les 10 secondes de différence au tour. Les qualifications étaient vraiment difficiles, j’étais tellement stressé… Mais lors de la première manche, j’ai dépassé Vander Auwera et je suis resté 3 ou 4 tours avec le peloton,  j’en suis très content. Je savais avant le GP qu’il serait difficile de rester avec le peloton. Je travaille à temps plein, je suis mon propre mécanicien d’entraînement donc je n’ai pas beaucoup de temps pour m’entraîner. Mais je fais de mon mieux avec ce que j’ai. Tous ces gars sont des pilotes professionnels. »

« Mon objectif pour les GP qui arrivent en Italie est de me rapprocher du peloton. Je connaîtrai mieux la moto et j’espère ne pas être stressé comme à Teutschenthal (rires). Mais je veux juste vivre mon rêve, m’amuser et rentrer à la maison en un seul morceau ! », ajoute-t-il pour conclure.

Texte : Andy McKinstry

Vos commentaires