Enduro FMB - Deurne

Cédric Cremer revient sur l’Endurocross de Deurne : « Melotte était plus rapide »

Cédric Cremer revient sur l’Endurocross de Deurne : « Melotte était plus rapide »
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C’est dans un contexte atypique que s’est déroulée ce week-end la 3ème manche du championnat de Belgique d’Enduro. A mi-chemin entre supercross et enduro, l’endurocross de Deurne accueillait en effet ce 3ème round de la saison pour les pilotes Inters et Espoirs. Une intégration au championnat qui avait le mérite de donner la valeur sportive qu’elle mérite à une épreuve organisée avec soin par l’équipe du KTM Racing Center mais qui avait suscité l’hiver dernier pas mal d’interrogations au sein du peloton de par sa spécificité.

Les favoris ont une fois de plus joué les premiers rôles sur la piste hyper technique et sélective de Deurne, Cédric Melotte en tête. « Dans la 2ème manche, je pars en tête », explique le champion de Belgique en titre Cédric Cremer,  « mais malheureusement, je cale mon moteur à la mi-course et Cédric Melotte est passé devant. Il était le plus rapide aujourd’hui. Ce n’est pas pour rien qu’il a fait partie de l’élite mondiale du motocross! Je gagne la troisième course mais je ne termine que 4ème au cumul de la journée, je perds donc 7 précieux points sur Cédric.

Les deux hommes sont en effet une fois de plus en lutte pour le titre national d’enduro cette année. Vainqueur de la première épreuve de la saison à Mettet puis à Deurne ce week-end, Melotte mène la danse et a donc profité du week-end anversois pour creuser encore un peu plus l’écart face à son adversaire le plus dangereux, lequel compte bien inverser la tendance dès le week-end prochain sur le 4ème round de la saison à Binche.

« J’ai pris beaucoup de plaisir à Deurne », poursuit Cremer . « Le tracé était super. Il y avait quelques beaux doubles ou triples à faire, j’adore sauter et tenter quelques enchaînements plus difficiles. Par contre, le format de course, c’est quitte ou double. Cette fois, c’est moi qui en ai fait les frais. Dans la première manche, je m’accroche dès le premier virage. En repartant bon dernier, c’était impossible de faire la différence, même avec des pilotes moins rapides devant. Mais c’est comme ça, c’est la même chose pour tout le monde ! Ce que je regrette par contre, c’est que les nombreux contacts, inévitables pour se faire une place créent des tensions entre les pilotes. Or, ce qui fait aussi le charme de l’enduro, c’est que l’on est en principe plus des amis que des adversaires…»

Photo : Plan-B

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