Evénements de masse par excellence, les épreuves du championnat de France des Sables sont-elles compatibles avec les restrictions qu’impose la crise sanitaire actuelle ? L’épreuve de Berck-sur-Mer annulée, d’autres organisation devront vraisemblablement s’adapter si elles ne veulent pas subir le même sort. Dans la mesure du possible.
Prévue le 25 octobre et propulsée malgré elle au rang d’épreuve d’ouverture du championnat à la suite de l’annulation du beach-cross de Berck-sur-Mer, la Ronde des Sables de Loon-Plage est aujourd’hui en première ligne. Le Moto-Club du Littoral doit trouver des solutions pour être en mesure de respecter la jauge de 5000 spectateurs imposées par les mesures liées à la crise du coronavirus.
Un système de préventes ?
Mais, au contraire d’une épreuve disputée en pleine ville comme Berck-sur-Mer, des solutions existent pour une épreuve qui se tient sur un site fermé. A nos confrères de la Voix du Nord, le club indique penser à la mise en place d’un système de prévente à prix démocratiques (1 ou 2 Euro) qui permettrait de disposer de l’identité de chaque personne présente sur le site et de les tenir à dispositions des autorités si cela s’avérait nécessaire.
Du côté des organisateurs, on tient aussi à l’oeil l’évolution de la pandémie dans le nord de la France car une détérioration de la situation sanitaire entraînerait des interdictions de voyage qui toucheraient inévitablement de nombreux concurrents, en particulier les Belges, toujours très nombreux sur le championnat de France des Sables, d’autant plus lorsque le championnat se trouve dans le nord.
« Si nous sommes annulés, aucune course n’aura lieu », analyse-t-on du côté de Loon-Plage où l’on doit aussi surveiller la situation administrative du circuit, fermé depuis le mois de juillet et qui compte sur une autorisation temporaire pour pouvoir accueillir l’épreuve du CFS le 25 octobre prochain.
Et le Touquet ?
Parler du championnat de France des Sables, c’est évidemment parler de sa finale sur la prestigieuse plage du Touquet. Là aussi, on se pose pas mal de questions. L’Enduropale, c’est une configuration identique à celle de Berck-sur-Mer mais avec une foule encore bien plus nombreuse. D’ici la fin du mois de janvier, la situation peut évoluer très vite, dans un sens comme dans l’autre. Dans ce contexte incertain, le maire Daniel Fasquelle refuse pour l’instant de dramatiser et préfère temporiser.
Convaincu qu’un « Enduropale à huis clos vaut mieux que pas d’Enduropale du tout », le maire du Touquet se laisse le temps d’analyser la situation avant de prendre une décision. Et, comme il le souligne dans les colonnes de la Voix du Nord, la couverture télé dont profite l’Enduropale du Touquet peut justifier à elle seule la tenue de l’épreuve, même si l’absence de spectateurs doit exceptionnellement priver le commerce local d’importantes retombées.