Published On: 11 janvier 2024

Dunes à gogo. C’est le programme dans l’Empty Quarter, où les concurrents évoluent pendant deux jours sur une étape au format inédit, la 48h chrono. Sur une distance de spéciale de 625 km pour les pilotes FIM, chacun doit s’arrêter à partir de 16h sur le prochain des sept bivouacs répartis sur l’itinéraire.

Dans l’Empty Quarter, rien se passe comme ailleurs, la quantité de sable mou à engloutir sous ses roues ayant des conséquences multiples, par exemple sur une consommation d’essence qu’il faut savoir calculer… une donnée majeure qui a échappé à Pablo Quintanilla. Les plus avancés sur le schéma de l’étape ne seront pas nécessairement les gagnants de demain mais jusqu’ici, les dunes ont été domptées dans les meilleures conditions par Adrien Van Beveren, à qui il restera demain 112 kilomètres pour boucler l’étape en vainqueur.

Avec la vie dans les dunes, il n’y a pas que le franchissement qui compte. C’est peut-être une évidence, mais la prise en compte de la mécanique est primordiale, et cela commence par un paramètre basique : la gestion de sa quantité d’essence. Pablo Quintanilla, tombé en panne sèche dix kilomètres avant le premier ravitaillement, paye très cher sa négligence et accuse après 424 km un retard de plus de 1h40’.

Plusieurs de ses coéquipiers chez Honda, qu’il aura maintenant la possibilité de servir comme porteur d’eau (ou d’essence !) ont été plus sages et efficaces et peuvent toujours ambitionner de s’imposer à Yanbu. Ricky Brabec en fait partie et se trouve même virtuellement en tête du classement général avec 2’48’’ d’avance sur Ross Branch. Mais c’est aussi le cas de « Nacho » Cornejo et d’Adrien Van Beveren, le plus rapide du jour jusqu’au point F, c’est-à-dire après 537 kilomètres, et où dorment ce soir dix motards au total.

Côté belge, Jérôme Martiny a signé une bonne première journée, en gérant notamment pour sa part parfaitement la consommation de sa Husqvarna. Il termine cette première partie à la 23ème place provisoire.