Liam Everts s’apprête à se lancer dans ce qui sera sa 3ème saison sur le championnat du monde MX2. La seconde en tant que pilote officiel Red Bull KTM. Quatrième du championnat la saison passée après une saison très consistante marquée par plusieurs coups d’éclat, notre compatriote espère profiter de l’expérience engrangée la saison passée pour faire mieux encore en 2024.
« Cette année, je veux être encore plus régulier ! », confie l’officiel KTM. « Il y a eu quelques courses la saison dernière, comme au Portugal, où j’ai perdu beaucoup de points, donc je dois vraiment minimiser cela et mieux gérer les week-ends plus difficiles. Bien sûr, il y a toujours des améliorations à faire au niveau du pilotage, mais aussi au niveau du mental. Je pense que si j’arrive à régler cet aspect dans la gestion de ma course et de ma saison, les résultats suivront. C’est mon principal objectif. »
Cette année encore, Liam pourra compter sur l’une des machines les plus redoutées du plateau puisque c’est armé d’une KTM 250 SX-F Factory qu’il se lance à nouveau dans la course au titre mondial. Une machine encore meilleure cette année ? « En fait, la seule vraie demande que j’avais vis-à-vis de la moto », explique notre compatriote, « c’était de travailler sur les réglages dans le sable. Même si j’ai gagné le GP d’Arnhem, j’avais l’impression qu’il me manquait quelque chose et qu’il y avait beaucoup encore du potentiel à aller chercher. Nous avons travaillé dans ce sens, sur la suspension notamment, afin d’être en mesure d’utiliser davantage ma technique. Nous avons fait des progrès, ce qui est génial ! »
La saison 2024 sera longue, avec pas moins de 20 GP au programme. Des circuits connus, d’autres moins. « C’est cool qu’il y ait de nouveaux circuits qui fassent leur entrée sur le mondial », se réjouit Everts. « Sur les circuits que vous connaissez, vous êtes conscient des virages, des secteurs ou des zones où vous pensez qu’il y a des améliorations à apporter ou des endroits où vous aviez une bonne vitesse dans le passé. Les nouveaux circuits sont toujours un défi et cette « remise à zéro » se produit pour tout le monde, de sorte que les règles du jeu sont les mêmes pour tout le monde. Des endroits comme la Chine sont loin de chez nous, mais cela fait partie d’un championnat du monde ! »