Published On: 9 novembre 2017

Se dirige-t-on vers des organisations sur deux journées à l’AMPL ? Le projet est en tout cas dans les cartons du Comité directeur. « Nous présenterons le projet à l’Assemblée Générale aux clubs qui seront réunis pour l’occasion. Je suis persuadé qu’organiser sur deux journées peut solutionner beaucoup d’inconvénients auxquels nous devons faire face depuis plusieurs années », explique le président Laurent Lacasse. « Le nombre de pilotes et donc de catégories impose à tout le monde des journées interminables, qui durent souvent plus de 12 heures. Pour les bénévoles comme pour les pilotes, c’est très lourd. »

« Organiser sur deux journées pemettrait d’alléger considérablement le programme du dimanche tout en permettant à certaines catégories de rouler quelques minutes en plus », poursuit le président de la fédération de la province de Luxembourg. « Mais cela permettrait aussi à nos pilotes en écolage de disputer 3 manches le samedi, un programme auquel on pourra ajouter des old-timers, souvent très demandeurs par rapport à nos circuits, et des pilotes non-licenciés. Là aussi, il y a de toute évidence une forte demande. Comme dans d’autres fédérations, nos catégories d’écolage souffrent ces dernières saisons. Leur offrir 3 manches le samedi pourrait également enrayer le phénomène. »

La proposition sera donc faite aux clubs, pour lesquels une organisation sur deux jours pose évidemment certaines questions, notamment budgétaires. « Nous en sommes conscients », rassure  Laurent Lacasse. « C’est pourquoi nous n’imposerons pas l’organisation sur deux jours, nous la proposerons. Les clubs seront libres d’organiser selon les cas sur un ou deux jours. Mais nous avons négocié des tarifs préférentiels avec tous nos prestataires de services en cas d’organisation sur deux journées, ce qui permet de limiter le surcoût. Je pense que celui-ci sera dès lors très rapidement compensé par les recettes supplémentaires engendrées par les old-timers et les non-licenciés. L’AMPL pourrait aussi subsidier les clubs qui acceptent de jouer le jeu dès 2018, à concurrence d’un montant qui reste néanmoins encore à fixer. »