Rencontre avec Maxime Rorive, un jeune pilote de la catégorie Randonneurs de notre championnat national d’enduro. Actuellement second du classement provisoire, le jeune Andennais marche déjà sur les traces de son père Philippe Rorive, une figure bien connue de l’enduro belge…
Maxime, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Maxime Rorive: « J’ai 19 ans, j’habite à Andenne, je suis menuisier et je travaille dans l’entreprise familiale. Je roule en Randonneurs avec le numéro 305 sur une Yamaha 250 4-temps. »
Depuis quand roules-tu à moto et comment t’est venue l’envie de faire de la compétition ?
Maxime Rorive: « Je roule depuis que j’ai 5 ans. Ma première moto, cela a été une Yamaha PW 50 puis une PW 80, avant de passer à une Honda CR 80, puis une XR 200… Je suivais mon papa aux enduros, je l’ai aussi
accompagné aux 6 jours en France. Mais il ne voulait pas que je fasse des courses avant d’être formé physiquement. J’ai reçu le feu vert à mes 16 ans et j’ai donc commencé en 50cc. »
Comment as-tu préparé cette saison ?
Maxime Rorive: « J’ai soigné ma condition physique en faisant beaucoup de football, de mini-foot, du squach, de la natation, tandis que pour la moto, j’ai participé aux stages des 2 Mickas (Vuckevic et Despontin, ndlr), en plus de mes sorties moto habituelles. »
Tu es actuellement second du championnat avec une victoire à ton actif. Une position qui te satisfait ?
Maxime Rorive: « Oui, bien que mon objectif soit le titre. Mais cela risque d’être très difficile car j’ai un adversaire coriace en la personne de Fred Mottin! »
Pour les années à venir, quels sont tes objectifs, ton rêve ?
Maxime Rorive: « L’année prochaine, j’évoluerai en Juniors avec l’envie de gravir un échelon chaque année pour terminer en Inters. La saison prochaine, je participerai également aux 12 heures de la Chinelle et aux 6 jours. Quant à mon rêve, c’est évidemment de participer au WEC! »
Il y a-t-il des personnes que tu tiens à remercier ?
Maxime Rorive: « Le club de Dinant, Ernest Viroux et Francine, mon père et les 2 Mickas pour leurs stages qui m’ont beaucoup aidé à progresser. »
Texte: Y. Utens | Photos: P. Prévinaire – www.patoun.be