Interview Dennis Verbruggen|S’affirmer en GP…

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Avant l’épreuve d’ouverture FMB à Grobbendonk, nous avons rencontré Dennis Verbruggen qui, avec Joël Roelants et Dennis Dierckx, fait partie de la « Grobbendonk Connection ». Le pilote Shineray, 20 ans, champion d’Europe en titre et ancien champion du monde Juniors, sort d’une saison d’adaptation difficile en MX2. Malgré le soutien du Yamaha Van Beers Team, considéré comme un des meilleurs teams privés au monde, les choses ne se sont pas déroulées comme escompté pour « Crusty ». Des résultats mitigés ont eu tôt fait de saper le moral de Verbruggen qui, selon ses propres dires, a connu une année ‘pas trop fameuse’. Il a en fait surtout retrouvé confiance en ses moyens depuis qu’il est passé dans le team Shineray d’André Massant et de Luc Budts, jusqu’à ce qu’il se blesse sur le circuit de supercross de Goes. Cette avant-saison malheureuse laisse donc planer un grand point d’interrogation pour son avenir immédiat. C’est chez lui, à Grobbendonk, que nous nous sommes entretenus avec Dennis…

Dennis Verbruggen fait partie, avec Joël Roelants et Dennis Dierckx, de la “Grobbendonk Connection”…


Comment va ton pouce, Dennis?

DENNIS VERBRUGGEN: « Plutôt bien. On m’a enlevé l’attelle lundi mais mon médecin, le docteur Toon Claes, m’a dit que ce n’était pas encore guéri. Je trouvais l’attelle ennuyeuse pour m’entraîner et c’est pour cette raison que j’ai demandé qu’on l’enlève. Je continue à parfaire ma condition physique. Cet après-midi, je pars faire du mountain bike et le médecin m’a dit que si cela se passait bien sans l’attelle, je pourrais recommencer à m’entraîner sur la moto. Maintenant, je dois dire que je ferai du vélo sur la route et pas encore dans les bois. »

Tu as minimalisé longtemps l’impact de ta blessure. Pourtant, on sait que pour chaque pilote de GP, une blessure signifie des semaines de perdues au niveau de la préparation. C’est durant cette période que l’on pose les fondations pour le reste de la saison. Ne penses-tu pas que, aussi courte qu’elle puisse avoir été, cette période de convalescence ne va pas avoir une influence négative sur ta saison?

DENNIS VERBRUGGEN: « Je ne sais pas, je ne crois pas. C’est vrai que j’ai dà» faire l’impasse sur mon stage de préparation en Italie. Je n’aurai plus l’occasion de m’entraîner à l’étranger avant le début de la saison des GP. Cela influencera ma préparation, bien sà»r, mais ce ne sera pas un facteur déterminant sur ma saison dans sa globalité. »

Comment s’est passé ta période hivernale?

DENNIS VERBRUGGEN: « En fait, j’ai passé l’hiver très calmement. Après la dernière épreuve du championnat hollandais, à Mille, je n’ai rien fait pendant un bon mois. Je ne sais pas si c’était une bonne idée mais, sur le plan mental, cela ne m’a pas fait de tort. La première année en GP est toujours très difficile et j’avais un peu de temps pour me reposer. Par après, j’ai beaucoup roulé sur la moto, plus en tout cas que lors des autres années. André (Massant) et moi avons décidé qu’il fallait que je m’entraîne immédiatement afin d’avoir un bon feeling sur ma nouvelle moto et ne pas attendre que la nouvelle saison démarre pour voir ce qui pourrait ne pas aller. Ce qui s’était passé la saison dernière. On voulait absolument éviter de répéter les mêmes erreurs. M’être entraîné énormément avant que la saison ne commence constitue d’ailleurs un avantage dans ce cas spécifique que constitue ma blessure puisque perdre une ou deux semaines d’entraînement ne constituera pas un handicap insurmontable du fait de rester quinze jours sans rouler. »

Quel est ton sentiment lorsque tu jettes un regard sur la saison dernière qui t’a vu terminer 22ième du Championnat du Monde MX2, 9ième du Championnat de Belgique et 3ième du championnat des Pays-Bas MX2?

DENNIS VERBRUGGEN: « Le Championnat du Monde n’a certes pas constitué une réussite mais je pense que chaque pilote de GP s’est trouvé à un moment ou à un autre dans une telle situation. Je venais du Championnat d’Europe et c’était une étape difficile. On attendait toutefois mieux de moi en tant que Champion d’Europe en titre et je pense malheureusement que je n’ai pas pu donner tout ce que je pouvais. J’ai pourtant fait de mon mieux et je m’étais bien préparé. Mon avant saison ne s’était pas bien passée, la malchance s’en est parfois mêlée et, enfin, j’ai fait un mauvais choix en roulant sur une 250F au Championnat de Belgique Open. J’aurais dà» mieux réfléchir à toute une série de détails. »

Les départs semblaient toujours être un de tes points faibles mais il y a peut-être d’autres choses que tu dois améliorer?

DENNIS VERBRUGGEN: « C’est vrai que mes départs étaient désastreux. J’ai réalisé l’un ou l’autre bon départ, notamment au GP d’Angleterre, et, du coup, j’ai fait un bon résultat. Au fond de moi-même, je savais que je pouvais réaliser de bons résultats. J’ai roulé quelques belles courses mais les résultats n’étaient pas ceux escomptés, notamment au niveau des départs. C’est quelque chose que je dois améliorer. »

Comme tu viens de le dire, tu as fait tes débuts en GP avec la couronne de Champion d’Europe encore sur la tête. Même si tes premières courses ont été moyennes, tu arrivais à engranger des points, même après de mauvais départs. Par la suite, nonobstant une cinquième place à Donington, ce fut plus difficile. Comment expliques-tu cette sorte de descente aux enfers?

DENNIS VERBRUGGEN: « je m’étais fixé des objectifs relativement élevés en début de saison. L’hiver s’était bien passé et je me sentais prêt. Puis sont arrivées les premières épreuves et cela s’est tout de suite mal passé. J’ai réalisé quelques belles courses malgré tout puis, les résultats n’étant pas au rendez-vous, mon moral en a pris un coup, d’autant que je n’arrivais pas à améliorer mes départs. Certaines personnes se sont mises à me critiquer, en disant que ce qui m’arrivait était normal du fait que je ne m’entraînais pas assez. Tu as beau dire que tu es au-dessus des critiques, à la fin, cela commence à te miner le moral. En fin de saison, on a travaillé un peu sur la moto avec, comme conséquence, un beau résultat à Donington. »

L’an dernier, tu avais quitté le team Van Gerwen de John van den Berk pour rejoindre le team Van Beers d’Adri van Beers, tout en continuant à rouler sur Yamaha , avec le soutien de Yamaha Europe. Lors des premières épreuves, il était vite apparu que la moto ne donnait pas satisfaction, ce qui a créé des tensions entre le pilote et le team. Que s’est-il passé au juste?

DENNIS VERBRUGGEN: « Le team Van Gerwen était un team européen qui n’avait encore aucune expérience en GP. Il y a eu des problèmes de communication dès le départ et j’en ai pas mal souffert car je suis quelqu’un qui aime qu’on écoute ses remarques. Chez Van Beers, il a fallu que je m’adapte à leur manière de travailler. Cela n’a pas été évident pour moi. Cela ne fonctionnait pas comme escompté dans le team, surtout du fait que les résultats n’étaient pas au rendez-vous. Personnellement, je trouve qu’un responsable de team doit croire en ses pilotes et l’inverse est vrai également. Je pense également que ce manque de confiance réciproque a été la cause des mauvais résultats que nous avons enregistrés. Je ne veux viser personne en particulier mais je trouve que ce qui s’est passé est tout simplement dommage pour tout le monde. »

Dennis Verbruggen a connu, après un titre de champion d’Europe MX2 et un titre de champion du monde Junior, une saison 2007 difficile en GP MX2.


Est-ce que tu ne te mets pas trop de pression? Tu étais peut-être Champion d’Europe, ce qui t’a mis en peu plus sous le feu des projecteurs, mais ne crois-tu pas que les attentes à ton égard en début de saison étaient exagérées?

DENNIS VERBRUGGEN: « Si, je crois. Je dois cependant dire que j’avais moi-même fixé la barre trop haut, sans doute. Je trouve qu’en tant que Champion D’Europe en titre, je me devais d’avoir certaines ambitions. Tout cela est maintenant derrière moi et, avec la nouvelle saison qui arrive, un avenir plus agréable m’attend. En effet, cette saison, j’aurai un rôle d’outsider puisque les gens attendront moins de ma part. Cela devrait jouer en ma faveur. »

Ce rôle d’outsider te convient mieux?

DENNIS VERBRUGGEN: « Sincèrement, je crois. Certaines personnes m’ont déjà enterré et cela m’enlève un peu de pression. »

Tu as bien dit que certaines personnes t’avaient déjà enterré?

DENNIS VERBRUGGEN: « Ils ne me l’ont peut-être pas dit en face mais je ne suis pas dupe. Tu vois, je ne roule pas pour les gens mais parce que j’aime le cross. J’espère pouvoir démentir ces rumeurs dans un proche avenir. Maintenant, de telles critiques te motivent, bien évidemment! »

Dans le paddock, on dit que tu n’es pas un type ‘facile’.

DENNIS VERBRUGGEN: « Je sais que c’est une réputation qu’on me fait et qu’il ne sera pas facile de m’en débarrasser. Stefan Everts a connu cela et quand tu penses à ce qu’il a pu faire au début de sa carrière, je pense que tout cela ne devrait guère me poser de problèmes. Je fais du motocross parce que j’aime ça. Si je dois aller rouler sans pouvoir m’amuser et sans être moi-même, je préfère m’arrêter. »

Le patron du team Shineray, André Massant, peut être très sévère avec ses pilotes et tu passes pour être têtu. Cela risque de barder, cette saison!

DENNIS VERBRUGGEN: « Je ne pense pas. Les semaines que j’ai passées avec André se sont bien déroulées. Je ne me plains pas. Si je lui dis quelque chose, il en tient compte immédiatement. Si cela continue comme cela cette saison, les résultats suivront. André est à mon avis quelqu’un de calme et il n’est pas là pour uniquement critiquer mais il est également à l’écoute des problèmes de ses pilotes, même en dehors du cross. Je pense qu’André peut me donner beaucoup de sérénité ainsi d’ailleurs qu’à mon père (rires). Mon père est parfois trop nerveux sur une épreuve et André sera là pour le calmer. J’ai besoin d’un homme comme lui, de quelqu’un pour m’enlever la pression et pour me donner confiance en mes moyens. »

Au Championnat de Belgique, tu as remporté le Challenger Award, qui est le classement pour les pilotes privés. La récompense était un voyage. Tu as pu profiter de cette récompense?

DENNIS VERBRUGGEN (sourire): « Je n’ai plus rien entendu de la part de la F.M.B. ni de Sunweb au sujet de ce voyage. Je pense donc que ce petit voyage est tombé à l’eau. Quoiqu’il en soit, j’ai pu me détendre ici, à Grobbendonk, avec ma copine et mes amis. Cela me suffit amplement. »

Pour 2008, Verbruggen reste sur Yamaha mais sa moto change de couleur!


Dans ce même Championnat de Belgique, tu as roulé quelques courses sur la Yamaha 450 et cela ne s’est pas trop mal passé, notamment avec une troisième place en première manche, à Moerbeke-Waas. Cette expérience de la 450 pourrait-elle se répéter et peut-on imaginer que, dans un avenir plus ou moins proche, tu franchisses le pas vers le MX1?

DENNIS VERBRUGGEN: « Je pense simplement que c’était une nécessité de rouler sur une 450 en Championnat de Belgique, si on voulait partir avec les premiers. A Moerbeke, c’était la première fois que je roulais sur la 450 et cela s’est tellement bien passé que nous avons décidé de rouler toutes les autres épreuves sur une 450. J’avais d’ailleurs l’intention de faire la même chose cette année jusqu’au moment où la F.M.B. est arrivée avec cette proposition d’ouvrir le MX2 aux pilotes étrangers tout en augmentant les primes. C’est une bonne initiative et j’ai donc décidé de rouler en MX2 au Championnat de Belgique. Je pense que cette catégorie donnera lieu à des courses passionnantes. La 450 restera donc à l’atelier cette année, sauf peut-être pour des épreuves internationales, comme à Wuustwezel ou à Westerlo. »

Tu as fait partie de la première sélection opérée pour le Motocross des Nations à Budds Creek par Jà¶el Smets, le sélectionneur fédéral. Que penses-tu de la manière dont Jà¶el a effectué sa sélection de l’équipe belge?

DENNIS VERBRUGGEN: « J’ai trouvé que la méthode de sélection de Jà¶el était bonne. Je n’y ai pas attaché trop d’importance, en fait, car je savais que je ne serais pas retenu dans la sélection finale. J’étais d’ailleurs assez surpris d’être pré-sélectionné. J’ai apprécié cette journée durant laquelle les pré-sélectionnés ont été rassemblés car cela m’a permis de mieux connaître d’autres pilotes. De ce point de vue, la journée que nous avons passée ensemble a été assez formidable. »

Si tu n’as pas été sélectionné pour Budds Creek, tu as toutefois pu enfilé le maillot de l’équipe nationale à l’occasion de la Coupe de l’Avenir qui se déroulait à Angreau. Une épreuve au cours de laquelle notre équipe nationale a pleinement rempli son rôle et au cours de laquelle, malgré un problème de frein en troisième manche, tu as complètement répondu aux attentes de chacun. Qu’as-tu retenu de cette épreuve?

DENNIS VERBRUGGEN: « C’était pour moi l’occasion de montrer à chacun ce que je valais. Le samedi a été formidable et il en a été de même le dimanche. Cela m’a énormément motivé de pouvoir démontrer que la Belgique ne pouvait être à sa place que sur la première marche du podium. Même si j’avais dà» pousser ma moto, nous aurions gagné. En plus, l’ambiance à l’intérieur du team belge était plus qu’agréable, surtout grà¢ce à Robert et à Magda, deux personnes super agréables qui se sont occupées de régler tous les petits problèmes liés à ce type d’événement. »

S’il n’a pas eu l’occasion de rouler au MXDN, Dennis a pu porter les couleurs nationales lors de la Coupe de l’Avenir à Angreau avec Dennis Dierckx et Jérémy Van Horebeek.


Tu es donc passé dans le team Shineray d’André Massant et de Luc Budts, ce qui signifie que tu rouleras à nouveau sur Yamaha en 2008. Comment se sont déroulées tes premières semaines au sein de ton nouveau team?

DENNIS VERBRUGGEN: « Très bien, en fait. Dès mon arrivée dans le team, j’ai eu un entretien avec André qui m’a dit que le plus important était que je me sente bien sur la moto. Jusqu’à présent, nous avons effectué pas mal de tests, notamment avec divers blocs-moteur. J’ai connu peu de problèmes jusqu’à présent même si on sait que cela prend du temps de mettre au point une moto. Je peux dire que ma moto est prête pour entamer la saison. (sourire) Je suis prêt pour le décollage! »

Peux-tu encore compter sur le soutien de Yamaha Europe ou est-ce que ce soutien était dà» à ton titre de Champion d’Europe?

DENNIS VERBRUGGEN: « Je continue à avoir de bonnes relations avec les gens de chez Yamaha et cela se traduira par un certain support de Yamaha Europe. »

Les pilotes de ta génération, comme Jeremy Van Horebeek et Joël Roelants, ont un contrat d’exclusivité avec KTM. Tu ne les envies pas?

DENNIS VERBRUGGEN: « Je pense que si je fais des résultats, les gens de chez Yamaha viendront me voir. Personnellement, je n’ai pas besoin de signer un contrat d’exclusivité de cinq ans, par exemple, car si c’est rassurant lorsque tu roules mal, lorsque tu commences à faire de très bons résultats, cela devient ennuyeux car tu ne vas pas pouvoir répondre aux offres des gros teams qui ne manqueront pas de te solliciter. »

Tu risques de manquer une bonne partie des épreuves d’avant saison. Cela risque d’être pénalisant au niveau du rythme de course que tu n’auras pas eu le temps d’acquérir…

DENNIS VERBRUGGEN: « C’est ainsi. Il faut parfois respecter son corps. Je préfère réaliser un meilleur résultat à Valkenswaard qu’à Gemert, par exemple. Le Championnat du Monde reste mon principal objectif et toute ma préparation est axée sur celui-ci. »

Lors de la conférence de presse à l’occasion du GP de Lommel, le ministre flamand Bert Anciaux a déclaré qu’il ferait le maximum pour qu’on ouvre des circuits d’entraînement permanents. Que penses-tu de cette déclaration du ministre?

DENNIS VERBRUGGEN: « Je ne suis pas la politique de très près mais disons que je le croirai quand je verrai s’ouvrir le premier circuit de ce genre. En période électorale, ils promettent tout ce qu’on veut. »

Quels sont tes plans, outre le Championnat du Monde? Tu participeras au Championnat de Belgique et au Championnat des Pays-Bas dans leur entièreté?

DENNIS VERBRUGGEN: « Je l’espère. Il semble qu’on puisse combiner les trois championnats. Si ce n’est pas trop d’épreuves pour moi? De toutes façons, je préfère participer à une épreuve que d’aller m’entraîner le week-end. Courir est plus motivant que de s’entraîner et c’est une meilleure préparation pour les GP. En plus, dans les championnats nationaux, je me donne à fond car je ne les sous-estime pas. La concurrence sera rude dans ces deux championnats, cette année. Cela les rendra encore plus intéressants

Cette année, pour le Championnat des Pays-Bas, tu opteras pour une Yamaha 144cc deux-temps. C’est autre chose que de rouler sur une 450 comme tu l’as fait l’an dernier dans le Championnat de Belgique. Pourquoi le choix de cette cylindrée?

DENNIS VERBRUGGEN: « A cause de Peter van de Laar, un de mes principaux sponsors, qui a été un des initiateurs de ce projet chez Yamaha. On m’avait déjà demandé de tester ces motos et cela m’avait tellement plu que j’ai demandé pour participer au Championnat des Pays-Bas sur la 144cc. Je pense que c’est une bonne décision parce que cela permet d’entretenir l’agressivité. L’an dernier, Joël (Roelants) est devenu Champion des Pays-Bas après avoir roulé plusieurs fois sur cette moto. Il y a donc moyen de faire des résultats avec cette moto et le but est de montrer que la 144cc est une moto très compétitive. Tu peux mieux rouler et virer avec un deux-temps. Il faut simplement maintenir une vitesse soutenue. Je considère que c’est un nouveau défi. »

Pour conclure, quels sont tes objectifs pour cette saison?

DENNIS VERBRUGGEN: « D’abord, ne pas me blesser. Je veux envisager chaque course en particulier et aguerrir mon mental. On voulait d’ailleurs à ce niveau engager un coach mais je ne crois guère à ce type de coaching. En course, tu es seul, coach ou pas. Je dois y arriver seul et si je réussis, je serai encore bien plus fort sur ce plan-là. Si cela ne marchait pas, on envisagerait l’engagement d’un coach mental. Ce qu’il faut, c’est réaliser quelques bons résultats afin de montrer au public ce que je vaux vraiment. »

Texte: Tommy Ivens | Photos: TI et M. Hennebert – Photo Impact

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