A comme…
Artifices : Joli, le feu d’artifices proposé peu avant minuit aux milliers de personnes alors présentes à Franchimont! Un avant-goà»t, paraît-il, de ce que nous réserve le MUPN pour la 30ème édition, en aoà»t 2009.
Bénévoles : Sans eux, pas de Chinelle. Ils sont chaque année très nombreux à donner de leur temps pour permettre à la mythique épreuve d’endurance de faire rêver des centaines de pilotes et des milliers de spectateurs. Comme ils deviennent malheureusement de plus en plus difficile à trouver, Joël Robert lance un appel pour la 30ème édition… Avis aux candidats!
Chronos : Les essais chronos du samedi début d’après-midi sont le premier moment fort de chaque édition des 12 Heures de la Chinelle. Le moment que chacun attend afin de jauger les forces en présence. Le meilleur fut réalisé par un grand champion: Joël Smets en personne! 7 minutes 37 secondes et 886 millièmes, soit plus de 55 Km/h de moyenne…
Descente : Certainement le passage le plus spectaculaire du circuit, autant pour les pilotes que pour les spectateurs qui se sont régalés à y admirer la fougue et la maîtrise d’Antoine Méo comme l’incroyable adresse de Benoît Pauwels qui, avec un seul bras, descendait aussi vite que beaucoup de valides!
Eclairage : Les équipages rivalisent d’ingéniosité pour tenter d’y voir un peu plus clair dans la pénombre des bois de Franchimont. Si beaucoup se contentent d’un double halogène, d’autres en revanche multiplient les ampoules (3, 4, voire 6!) ou équipent leur machines de lampes HQI habituellement utilisées dans l’aviation! Il y en a qui ne reculent vraiment devant rien!
Fusil : Le fusil qui donne le coup d’envoi des 12 Heures est le même depuis 29 ans. Et il résonnera vraisemblablement une 30ème fois l’année prochaine…
Guigne : Pas de chance pour le Namurois Jean-François Hallet. Engagé sur la Suzuki du team JDC Moto avec Jean de Coppin et Jérémy Beauraing, il a dà» déclarer forfait 3 jours avant l’épreuve. Blessé, il a en effet préféré céder sa place à Florentin Radar. La Suzuki 61 termine finalement à la 22ème place.
Husaberg : La marque suédoise a profité de la Chinelle pour tester un proto 2009 confié au pilote officiel de la marque en championnat de Belgique d’enduro Michaël Despontin, associé à Jérémie Fraselle et au crossman français Michaël Succi. Mise à l’épreuve réussie avec brio pour la Husby puisqu’elle rentre au pays avec une 4ème place scratch en poche.
Inouï : Les années passent et la Chinelle continue à faire recette. Le public s’est encore déplacé en masse pour cette 29ème édition puisque l’on parle de plus de 25 000 spectateurs présents à Franchimont le samedi à minuit !
Jeunesse : Mission accomplie pour les « p’tits » jeunes Mathot, Ancort et Lacroix, respectivement 16, 18 et 16 ans, qui ont rallié l’arrivée au guidon de leur Beta 80cc.
Karaoké : Si la soirée géante sous chapiteau a désormais disparu du programme nocturne, le MUPN avait prévu cette année un Karaoké, où les « chanteurs » se sont succédé au micro tout au long de la nuit, avec plus ou moins de succès…
Lahaye : Les Liégeois Michel Lahaye et Vincent Sluse ont une nouvelle fois disputé les 12 Heures à deux seulement. Ils terminent à une très belle 23ème place au Scratch.
Marshalls : Tournoyant tout le week-end, munis de masses, rouleaux de rubalise, lampes de poche, outils… ils sont indispensables à la tenue en état du circuit et jouent souvent les bons samaritains pour les pilotes en difficulté.
Nuit : La manche de nuit constitue véritablement Le moment fort des 12 Heures de la Chinelle. Dès 22h00 et la fin des essais de nuit, la tension monte progressivement dans les stands jusqu’au coup de fusil de minuit qui libère la petite centaine de motos. Pour les pilotes, il s’agit ensuite de déjouer 5 heures durant les pièges de la nuit, portés par les millliers de spectateurs postés tout au long des 7 Km de tracé. Une ambiance hors du commun à vivre au moins une fois!
Old-Timers : CZ, Bultaco, Kramer et encore bien d’autres marques de légende sont également présentes chaque année à Franchimont. Le samedi après-midi, une course de 2 heures leur est en effet réservée. Des 69 équipages inscrits cette année, c’est Weigert/Gaillard qui l’emporte devant le duo Made/Novellik et Claude Van Langeveld, accompagné de son fils Christophe.
Participation : Record de participation pour Bernard Capel. Présent à chacune des 29 éditions des 12 Heures (1 fois en tant que team manager et 28 fois en tant que pilote), le numéro 100 termine cette année en 48ème position mais aime à rappeler que son meilleur résultat à Franchimont n’est rien de moins qu’une 6ème place!
Queen : Pour la seconde année consécutive, Chantal Viaene est venue à bout des 12 Heures de course. Si Philippe Blondiau (Motocross Action) était à nouveau de la partie, un 3ème homme (Carlier) prêtait cette année main forte au tandem.
Rebondissements : L’édition 2008 fut marquée par de nombreux rebondissements avec notamment l’abandon de la KTM de Gauniaux/Cremer/Van Dijck alors qu’elle était en tête la nuit, la casse moteur de la Husqvarna de Klutz/Vukcevic/Méo le dimanche matin ou, plus tard, le déclassement pour aide extérieure de la Yamaha de Hubin/Lacasse/Van Hoenacker alors qu’elle revenait à toute vitesse sur la tête de la course.
Suisse : Trois équipages font le déplacement du Jura (620kms) pour prendre part aux 12 Heures de la Chinelle. Présents à Franchimont depuis maintenant 4 ans, ils aiment la Chinelle pour son ambiance si particulière et sa manche de nuit, ce qui n’existe pas en Suisse.
Triste : Grosse déception pour Jean-François Goblet, toujours souffrant des blessures consécutives à sa chute à l’entraînement au mois de mai et contraint de céder sa place sur la BMW officielle engagée par l’importateur belge. « J’ai beaucoup travaillé pour être prêt mais hélas je ne suis pas encore complètement guéri», confiait le Liégeois qui n’a cependant pas manqué de prêter main forte au team allemand, hélas contraint à l’abandon dès le dimanche matin après qu’une pierre ait endommagé un des radiateurs de la 450 GX en fin de nuit.
Unique : Particulièrement encouragé par le public, Benoît Pauwels, ce pilote amputé d’un bras à la suite d’un accident alors qu’il avait 11 ans, a atteint son objectif en terminant les 12 Heures à la 77ème place en compagnie d’un seul coéquipier… lui aussi atteint d’un handicap (privé d’un Å“il). Une performance pour le moins unique qui méritait bien une tonne d’encouragements!
Vitesse : C’est à la vitesse de plus de 50 Km/h de moyenne que la GasGas n°20 de Dermine/Fors/Caps a signé ses meilleurs chronos dans les première et seconde manche, avant de terminer avec un tour à plus de 48 Km/h dans la dernière manche. Des moyennes impressionnantes au vu de l’état du tracé en fin de course!
Winners : Malchanceux l’an passé, Patrick Caps n’a cette fois pas laissé s’échapper la victoire et impose une GasGas qu’il a partagée avec le crossman Kevin Fors (16 ans, plus jeune vainqueur de l’épreuve) et Arnaud Dermine, aussi rapide en enduro que habile en trial.
X : Chaque année, un concurrent des 2 Heures ancêtres ne manque pas d’emmener avec lui une passagère pour le moins particulière, histoire de se sentir moins seul durant ces longs relais…
Yves : Votre fidèle serviteur qui a pris un réel plaisir à rédiger cet alphabet et assister à la belle prestation de l’équipage MotocrossMag.Be (Evrard – Hereng – Hoslet) qui termine à la 28ème place et 2ème de sa catégorie sur une Yam 250 4t généreusement prêtée par D’Ieteren…
Zzzzz : Voici venu le temps du repos jusqu’à la Chinelle 2009…
Texte: Yves Utens | Photos: Billie & Patrice Prévinaire – Patoun.be