Interview Andrew Leloup | Tout sourit à  Andrew Leloup

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Motocross, enduro, supermoto: Andrew Leloup est à  l’aise dans toutes les disciplines. Le Liégeois saute d’une machine à  l’autre avec une facilité déconcertante. Et tout lui sourit. Que ce soit sur sa GasGas 250 d’enduro, sa Honda 450 de Supermoto ou sa KTM 350 de cross, Andrew gagne des courses. Et compte bien ne pas en rester là !

Une victoire devant quelques uns des ténors belges du Supermoto à  Tournai, une autre chez les Espoirs lors de la dernière manche du championnat de Belgique d’enduro à  Rocroi, une autre encore la semaine suivante chez les Juniors dans une épreuve du championnat de motocross FMB Belgian National et, enfin, ce week-end en catégorie Euro dans le championnat de Hollande de Supermoto à  Valkenswaard. Tu accumules les succès ces dernières semaines!

Andrew Leloup: »Oui! En fait, je n’avais pas tellement bien débuté la saison mais je commence à  prendre confiance en moi et à  parvenir à  gérer correctement le passage de la GasGas 250 2-temps que j’utilise pour l’enduro au 350 et 450 4-temps que j’utilise le cross et le Supermoto. Mais là , tout va bien et c’est de bon augure pour la suite de la saison! Je dois dire que je suis moi-même un peu surpris par ces résultats car je ne m’y attendais pas vraiment, surtout en Supermoto. A présent, la confiance est là ! »

La plus grande difficulté, dans le passage d’une discipline à  l’autre, c’est donc le passage du 2-temps au 4-temps?

Andrew Leloup: « C’est clairement ce qu’il y a de plus difficile. A chaque fois, il me faut quelques minutes pour me réadapter à  un type de machine. Je mets de moins en moins de temps, heureusement. Mais pour le reste, ce n’est pas particulièrement difficile d’alterner les disciplines. Je retrouve en général très vite mes repères, que ce soit en Supermoto, en enduro ou en motocross. »

L’année passée, tu as fait briller la petite AJP 250 en championnat de Belgique d’enduro. Entre cette machine d’enduro loisir et la 450 CR-F avec laquelle tu roulais en Supermoto et en motocross, la différence devait également être énorme!

Andrew Leloup: « Oui, l’an passé, le passage d’une moto à  l’autre était encore plus difficile que cette année. L’AJP avec laquelle je roulais en enduro était pratiquement un jouet à  côté de la 450 CR-F et la différence de puissance d’une machine à  l’autre n’était pas toujours facile à  gérer. »

Finalement, est-ce que le fait de mixer 3 disciplines différentes sur une même saison n’est pas un avantage, chaque discipline permettant de développer une facette différente de ton pilotage?

Andrew Leloup: « L’enduro développe beaucoup la glisse, ce qui est un avantage dans certaines conditions en motocross. L’enduro permet également de rouler beaucoup à  moto sur une seule journée, ce qui me permet également de pouvoir gérer les épreuves de plus longue durée. Le motocross quant à  lui développe beaucoup la condition physique et l’agressivité dans le pilotage, tandis que le Supermoto permet de gagner en vitesse. Bref, oui, je suis persuadé que le fait de pouvoir mixer les 3 disciplines sur une saison comme je le fais est finalement un avantage. »

Je suppose qu’il est impossible de s’entraîner chaque semaine dans les 3 disciplines. Laquelle privilégies-tu durant la semaine?

Andrew Leloup: « Le plus souvent, c’est le motocross. Il donne en effet la vitesse nécessaire pour l’enduro et la technique pour le Supermoto, essentiellement dans la terre, où se fait souvent la différence en course. »

Au niveau des championnats, tu dois également faire des choix. Quelles sont tes priorités cette année?

Andrew Leloup: « Ma priorité absolue, c’est l’enduro. Avant le changement de calendrier, je pouvais mener de front le championnat national d’enduro de supermoto avec celui d’enduro mais cela n’est finalement pas possible et je devrai manquer la finale du championnat supermoto. Etant donné l’aide importante que je reçois de GasGas cette année, je dois privilégier l’enduro et tout faire pour décrocher le titre Espoirs cette année. Le motocross quant à  lui me permet davantage de meubler mon calendrier tout en gardant l’attaque nécessaire dans les autres disciplines. »

Une participation prévue à  la Chinelle cette année?

Andrew Leloup: »Oui, cela vient de se confirmer. Je serai en effet au départ de la Chinelle avec l’aide de GasGas Belgique. Je partagerai le guidon d’une GasGas 300 2-temps avec mon frère Amaury et le crossman AMPL Gauthier Lillo. »

Et les 6 Jours d’enduro, c’est quelque chose qui te tente?

Andrew Leloup: « Oui, bien sà»r, mais je pense que je n’ai pas encore l’expérience nécessaire. C’est une épreuve qui représente un budget conséquent si on veut la faire dans de bonnes conditions. Je préfère donc attendre de me sentir prêt à  100% et être certain de disposer des aides nécessaires avant de me lancer dans l’aventure! »

Un programme aussi chargé que le tien cette saison représente également un budget important. J’imagine que tout cela ne serait pas possible sans l’aide de précieux sponsors?

Andrew Leloup: « Evidemment! J’ai la chance de recevoir un soutien important de la part de GasGas Belgique pour l’enduro. Pour le Supermoto, je reçois également une petite aide de JMG Racing, importateur HM pour la Belgique, au niveau mécanique. Pour le reste, ce sont surtout mes parents qui investissent pour me permettre de rouler mais je reçois également le soutien de nombreux partenaires comme Alpha Moto, Café Liégeois, Moveo, Beringer, MD Cedek Medical, CTI2, Doma, First Racing, Gaerne, HRT Auto Pièces, Motos Fraikin, JLR Suspensions, Karcher, Kit Cross, Lazer, Silkolene, Fuchs, Tex Air et le garage Peter Raes. Grà¢ce à  eux tous, je peux rouler dans de bonne conditions et je les en remercie. »

Texte: O. Evrard | Photos: Fdavid.be & archives

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