Published On: 31 juillet 2012

Motocross et respect de l’environnement ne font malheureusement pas toujours bon ménage. Pourtant, ils ne sont pas forcément incompatibles. La préservation de notre milieu naturel apparaissant de plus en plus comme un des enjeux vitaux pour l’avenir de notre société, il importe que la pratique du motocross s’effectue en connaissance de cause et dans le respect des règles établies par les instances fédérales afin de limiter au maximum l’impact sur l’environnement.

Par aileurs, les initiatives qui visent à  redorer le blason du motocross en matière d’environnement vis-à -vis du grand public mais aussi à  conscientiser les pratiquants se multiplient. Récemment, le GP de Bastogne a été l’occasion de voir les organisateurs se soucier de l’impact environnemental de leur organisation. Pour symboliser cette prise de conscience, Ryan Villopoto et Antonio Cairoli avaient même planté un arbre aux abords du circuit de « sans-soucis ».

Une initaitive similaire à  celle organisée le 8 juillet dernier dans le cadre du GP Side-cars à  Genk, durant lequel le premier arbre du programme « MotocrossCO2bos » a été planté. Un projet mis sur les rails à  la fin de l’année 2011 par Eric Geboers, Joël Smets et Stefan Everts dans le but de compenser les émissions de CO2 provoquées par la pratique du motocross.

La forêt virtuelle compte actuellement de 825 arbres CO2 et 212 d’entre eux ont déjà  été plantés. La superficie forestière totale des arbres CO2 sera présentée par Eric Geboers à  la Ministre flamande de l’environnement, Joke Schauvlieghe, lors du Motocross des Nations le 29 septembre prochain à  Lommel.

En automne, tous les arbres CO2 seront effectivement plantés autour des quelques terrains d’entraînement de motocross que compte encore la Belgique.

>> www.motorcrossCO2bos.be