Enduro FMB | Cédric Melotte: « Où est le sport? »

Decrease Font Size Increase Font Size Taille du texte Imprimer

Vainqueur de 4 des 6 spéciales du jour, Cédric Melotte était clairement le plus rapide lors de la seconde épreuve du championnat de Belgique d’enduro disputée à  Flavion début avril. Pourtant, le Namurois n’avait pas gagné. En cause: une erreur commise au pointage du matin à  la suite d’un petit ennui mécanique détecté sur sa moto qui avait coà»té au pilote Yamaha 2 minutes de pénalité. Un handicap qu’il ne parvenait évidemment pas à  compenser en piste et qui le contraignait à  se contenter d’une 10ième place au scratch, bien peu en rapport avec ses ambitions.

Le week-end dernier à  Saint-Hubert, Cédric écopait à  nouveau d’une pénalité de 10 secondes pour avoir démarré son moteur trop tôt. Si la pénalité en elle-même était justifiée au regard du règlement, Cédric estime que la manière dont elle a été notifiée est plus que discutable puisque portée en compte alors que aucune réclamation officielle n’avait été déposée…

Après l’histoire de Flavion, ce nouvel incident fait en sorte que le pilote namurois soit quelque peu dépité de constater que la course à  la moindre petite faute sur le règlement prend le pas sur la course aux secondes en spéciales… Concernant la pénalité de Flavion, le team Yamaha MX Action et Cédric attendent toujours la décision de la fédération et sont déterminés à  faire lever cette pénalité qu’ils jugent injuste. S’ils n’obtiennent pas gain de cause, il est d’ores et déjà  acquis qu’ils iront en appel.

« Nous sommes déçus »

«On est très déçu de la manière dont débute ce championnat 2013″, confie Cédric. « Il est certain que cela nous reste en travers de la gorge de voir qu’on continue à  chercher la petite bête pour quelque chose qui n’a aucun impact grave sur les résultats, c’est désolant! Il est quand même étrange de constater qu’en spéciale, on voit encore et toujours des traces de pilotes qui coupent et qui ne sont jamais inquiétés. Je trouve ceci beaucoup plus grave pour notre sport et l’image de celui-ci que de mettre sa moto en marche 5 secondes plus tôt que prévu avant un départ pour une boucle! Comme on dit: « pas vu, pas pris ». Mais en jouant à  ce petit jeu, il ne faut pas s’étonner qu’un jour des gens qui s’impliquent comme Philippe Blondiau de MX Action ou moi-même soyons dégoutés. Nous avons déjà  songé à  quitter définitivement le championnat de Belgique et à  aller rouler en France ou ailleurs. On se demande parfois où est le sport dans tout ça… »

Photo: Frédéric David – Fdavid.be

Vos commentaires