Motocross | Des amateurs derrière la grille de départ du Motocross des Nations

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Plus que jamais, le Motocross des Nations fait rêver. Soixante-sept ans après la première édition, la magie de l’événement opère toujours. Pour tout fan de motocross, le MXDN est l’événement qu’il faut avoir vécu au moins une fois dans sa vie. Si vous êtiez à  Teutschenthal le week-end passé, vous ne me contredirez certainement pas ! Alors, imaginez, quand on est « simple » pilote amateur et que l’on se retrouve propulsé derrière la grille de départ d’une telle course, côte à  côte avec les stars de la discipline, cela crée des souvenirs inoubliables…

C’est précisément ce qui est arrivé à  Gilles Hermes, Yves Frank et Bjà¶rn Frank. Les deux frères Frank roulent habituellement dans un championnat amateur allemand, alors que Gilles Hermes est l’un des animateurs de la catégorie des Seniors à  l’AMPL. Tous les 3 sont Luxembourgeois. « Il y a seulement 2 mois et demi que la MUL (la fédération luxembourgeoise, NDLR) nous a proposé de rouler ici », explique Yves Frank. « Cela a été beaucoup de travail pour tout préparer en si peu de temps. Au niveau logistique, il y a énormément de choses auxquelles il faut penser et nous devions également nous préparer physiquement. »

Si les 3 pilotes ne sont pas parvenus à  se qualifier dans cette 67ème édition du Motocross des Nations particulièrement relevée, les images de la journée se bousculent dans les têtes des 3 pilotes le samedi soir. « J’étais dans la montée et j’ai vu Eli Tomac juste à  côté de moi. Rouler aux côtés d’un tel pilote sur un circuit nickel comme celui de Teutschenthal aujourd’hui, c’est un souvenir qui va à  coup sà»r rester gravé ! », lance Gilles Hermes.

« Quand tu es sur la grille de départ et que tu vois devant toi la masse des spectateurs, c’est tout simplement incroyable », poursuit Yves Frank. « Une autre chose qui restera gravée dans ma mémoire », reprend Gilles Hermes, « c’est le moment où j’étais derrière la grille de départ, à  côté de Ken Roczen. Il devait y avoir 30 ou 40 photographes autour de lui, tous occupés à  le mitrailler alors que lui restait hyper concentré. »

« Même si nous n’avons pas passé le cap des qualifications », confie Bjà¶rn Frank, « cela vaut vraiment la peine de venir rouler dans une telle course. Dans ces conditions, on trouve sans cesse la motivation pour repousser ses limites. Vivre un tel événement de l’intérieur, c’est une occasion unique ! Nous avions une bonne équipe, j’espère que l’on pourra revenir l’an prochain en Lettonie. En espérant avoir davantage de temps pour nous préparer et aborder la course dans de meilleures conditions. »

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