Standing Construct gonflé à bloc à l’aube de la saison 2015

Standing Construct gonflé à bloc à l’aube de la saison 2015
Decrease Font Size Increase Font Size Taille du texte Imprimer

Le team Standing Construct Yamaha va se rendre à Losail non seulement avec un matériel flambant neuf mais aussi avec deux pilotes décidés a montrer tout leur potentiel. Le team belge, propriété de Tim Mathys qui en est également le manager, va rouler pour les ’bleus’ cette année et aura comme objectif de glaner un maximum de trophées deux ans après avoir remporté son premier GP à Matterley Basin avec Glenn Coldenhoff et un an après être monté deux fois sur le podium avec Valentin Guillod.

Le team Standing Construct est le parfait exemple du team privé qui bénéficie du support technique de l’usine. Standing Construct va toutefois devoir se débrouiller pour assumer sa participation à un championnat très fourni qui prévoit notamment six déplacements outre-mer. C’est ainsi que pour le déplacement au Qatar et en Thaïlande à l’occasion des deux premiers GP de la saison, le budget investi sera d’environ 40.000 €. Le budget de Standing Construct sera pourtant sensiblement équivalent à celui de l’an dernier. Avec son franc parler habituel, Paul Mathys affirme à ce sujet: » Notre budget n’a pas tellement été augmenté. C’est vrai que ce n’est pas facile de rassembler un budget pour participer à tous les GP et il y a quelques teams qui se plaignent. La vérité, c’est que si tu ne supportes pas la chaleur, alors n’entre pas dans la cuisine!  Les voyages font maintenant partie intrinsèque du budget d’un team et cela ne changera pas. Lorsque tu possèdes un team, tu sais que tu dois participer à ces courses outre-mer si tu veux prendre une part active au championnat du monde. Nous bénéficions d’un soutien appréciable de Yamaha mais pour tout ce qui concerne les frais de voyage, ceux-ci sont couverts par les sponsors et Standing Construct. A ce sujet, j’ai vraiment la chance de pouvoir bénéficier du soutien de partenaires formidables. »

 

Valentin Guillod dans la boue de Valence

Valentin Guillod dans la boue de Valence

Outre les frais de voyage, Paul Mathys met en lumière les frais inhérents à un team de MX2 où des pilotes tels que Vincent Guillod et Julien Lieber voudront tirer un maximum du potentiel de la YZ250F. « Si tu veux avoir un team compétitif en MX2, c’est à dire un team capable de travailler correctement sur les moteurs, je dirais qu’il te faut un budget plus important que pour un team roulant en MXGP, » affirme Mathys. « Nous tentons de tirer un maximum de couple et de puissance du moteur, ce qui est capital pour une 250. Nous travaillons avec Akira, une société d’ingénierie française, et cela coûte énormément d’argent mais comme nous voulons des résultats… C’est peut-être une des raisons pour lesquelles le MX2 me passionne tellement. En effet, la moto et le moteur ont une importance capitale. C’est quelque chose qui maintient ta motivation. Chaque fois qu’on met un moteur au banc et qu’on constate qu’on a encore gagné de la puissance, cela m’aide à bien dormir la nuit et cela me pousse à travailler plus dur dans mon entreprise de construction. »

Julien Lieber plus propre à Valence que son collègue Guillod

Julien Lieber plus propre à Valence que son collègue Guillod

Outre les moyens financiers engagés pour réaliser un maximum de résultats cette année, le Standing Construct team devra également s’adapter à une nouvelle moto et ce sera la première fois que le team change de marque depuis qu’il roule en GP. Ce sera donc une saison de transition. « Quand nous roulions sur KTM, c’était plus facile car nous savions comment faire avec eux et nous bénéficiions d’un excellent soutien. Je tiens d’ailleurs à remercier encore une fois Robert Jonas à ce sujet, » déclare Mathys. »Malgré tout, je voulais absolument accepter l’offre qui nous était faite par Yamaha. Cela signifie que nous avons à prendre en charge une toute nouvelle moto et un nouveau moteur. Toutefois, j’ose prétendre que nous avons les bonnes personnes dans le team pour faire le boulot proprement. Nous verrons au Qatar si nous avons bien travaillé mais sur base de ce que j’ai entendu des pilotes et de ce que j’ai vu sur le banc de puissance, je suis confiant. »

Vos commentaires