Motocross MXGP - News

Marnicq Bervoets est satisfait de ses poulains chez Kemea

Marnicq Bervoets est satisfait de ses poulains chez Kemea
Decrease Font Size Increase Font Size Taille du texte Imprimer

Brent Van Doninck, qui a réalisé son premier podium lors du GP des Pays-Bas, est en train de réaliser une belle saison dans le team Kemea Yamaha. Il en est de même pour son coéquipier Benoît Paturel qui s’est classé plusieurs fois dans le top-dix. Enfin, il faut citer Damon Graulus, multiple vainqueur en Championnat d ‘Europe, et qui a été en compétition pour le titre de champion. Le team belge qui s’était un peu fourvoyé ces deniers années avec des pilotes comme Luke Styke et Petar Petrov a été créé par Hans Corvers, qui en est toujours le propriétaire, et il est dirigé par Marnicq Bervoets, ancien vainqueur de GP. Le team Kemea s’est désormais créé une belle renommée en MX2 et, en 2016, il aura toujours sous son auvent Brent Van Doninck et Benoît Paturel.

Marnicq Bervoets et Brent Van Doninck

Marnicq Bervoets et Brent Van Doninck

L’influence de Bervoets a également eu un impact sur les résultats du tout jeune Maxime Renaux qui a été sacré champion du monde 125cc Junior et qui a raté de peu le titre de champion d’Europe suite à une fracture de la clavicule. Bervoets, âgé aujourd’hui de quarante-six ans, est avec le team Kemea depuis la création de ce dernier, c’est à dire cinq ans et il possède évidemment énormément d’expérience à partager avec ses jeunes protégés. «  Je les ai aidés lorsque je pouvais et je les ai guidés dans les matières que doit gérer un pilote professionnel, » explique Bervoets. »Ils disposent d’entraîneurs et de préparateurs physiques et ils ont des programmes à respecter. En ce qui me concerne, je pense avoir apporté quelque chose au niveau de leur caractère et de leur personnalité. Disposer d’un coach, c’est une bonne chose mais ils ont également besoin de savoir ce qu’ils veulent, ils doivent savoir choisir les trajectoires qu’ils pensent être les meilleures et si celles-ci n’étaient pas bonnes, ils doivent pouvoir en tirer une expérience pour la prochaine fois. A ce niveau, je travaille énormément et je ne dis pas simplement ‘ceci ou cela est meilleur’: faites-le.’ Si tu contrôles trop les gens, ils ne construisent pas leur propre personnalité. Je veux qu’ils pensent différemment, qu’ils réfléchissent par eux-mêmes et qu’ils ne soient pas des suiveurs. »

Bervoets et Paturel

Bervoets et Paturel

Brent Van Doninck (prévu à l’origine pour participer au championnat d’Europe puis remplacé dans cette fonction par Damon Graulus) et Benoît Paturel avaient réalisé des résultats prometteurs dans leurs championnats nationaux et dans le championnat d’Europe mais leur évolution en Grand Prix a été tout à fait surprenante. « On espérait qu’ils avaient le potentiel pour se classer dans le top-dix, » affirme Bervoets. « Ensuite, on les a vus rouler et on a été convaincu qu’ils pouvaient y arriver. Il leur fallait simplement un bon team, de bonnes motos et rester épargnés par les blessures. Tout s’est bien passé. Le début de la saison n’a pas été génial mais si on considère la situation actuelle, on constate que la progression a été parfaite. Je pense que le team est prêt pour l’ étape suivante qui est de rentrer dans le top-cinq et peut-être le top-trois, ce qui est mon objectif. »

Le rôle de Bervoets va changer maintenant en ce qui concerne Van Doninck et Paturel maintenant bien installés dans la catégorie MX2. « Je connais désormais très bien ces deux pilotes, ce qui n’était pas le cas l’hiver dernier. Maintenant, je peux me consacrer directement sur le travail avec eux et sur leur progression. Il y aura davantage de pression car ils savent maintenant ce qu’ils peuvent faire et il va falloir qu’ils gèrent cela dans la course et en dehors. »

Both Corvers et Bervoets se sont engagés dans une collaboration à long terme avec les ‘bleus’ et ils vont constituer un des bras armés des plus costauds de Yamaha avec le team Standing Construct. Cette année, Kemea (‘essaie de m’attraper’ en flamand) a pu compter sur le support technique du bureau de recherches et de développement de Michele Rinaldi, patron du team Yamalube. Il n’a pas encore été décidé si le team pourra encore bénéficier de ce soutien. « Nous ne savons pas encore ce qui va se passer et ce n’est que dans deux ou trois semaines que nous apprendrons ce que Yamaha a l’intention de faire avec nous, » a déclaré à ce sujet Marnicq Bervoets.

Marnicq Bervoets et le patron du team Yamalube, Michele Rinaldi (à gauche)

Marnicq Bervoets et le patron du team Yamalube, Michele Rinaldi (à gauche)

Vos commentaires