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Six Days d’Enduro: ciel bleu le matin, pluie l’après-midi !

Six Days d’Enduro: ciel bleu le matin, pluie l’après-midi !
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Comme les Français et les Espagnols ont déposé une réclamation et qu’elle est suspensive de la décision du jury, les pilotes exclus la veille reprenaient donc part à la course. Comme les autres rescapés, ils découvraient un nouveau parcours et notamment deux nouvelles spéciales particulièrement hard. L’une et l’autre proposaient de longues côtes au pourcentage impressionnant et dont la difficulté de franchissement allait crescendo en fonction des passages, le sol se creusant et laissant apparaître des racines naturellement aux plus mauvais endroits. Les spectateurs en eurent pour leur plaisir et les pilotes pour un sérieux sursaut d’adrénaline !

Les temps impartis étaient larges et les Belges arrivèrent avec une petite dizaine de minutes d’avance aux CH. De quoi se sustenter et surtout vérifier les mécaniques. L’habitude aidant, Jérémy Herinnes et Quentin Monfort ont même changé leur pneu avant lors des 10 minutes de maintenance matinale à la sortie du parc fermé. Tout baigne donc et les performances s’en ressentent en bien. A l’exception de Max Rorive qui poursuit son petit bonhomme de chemin sans se départir au cœur du peloton des clubmen et qui ainsi doit d’emblée affronter une piste déjà en partie détruite, les performances de nos représentants sont très similaires. C’est simple, à l’issue de la journée, après plus d’une heure d’efforts contre le chrono Wim Vanderheyden et Andrew Leloup étaient séparés par moins de deux secondes. Pour sa part, Monfort devait composer avec un marshals bloqué dans une montée de spéciale ! Même si dans l’ensemble l’organisation est bonne, elle manque de rigueur au niveau des touristes. Plusieurs groupes de ceux-ci empruntent carrément le tracé et, naturellement, vu les difficultés du terrain, gênent les concurrents.

Cerise sur le gâteau, pour terminer la journée la pluie s’invite. Elle n’aura aucune influence sur les chronos réalisés, mais obligera les pilotes à mécaniquer et à changer de pneus les pieds dans l’eau !

Texte & photo: Ph. Borguet

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