Test longue durée: que valent les Sidi Cross Fire 2 ?

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Haut de gamme du célèbre fabricant Sidi, la Cross Fire 2 est une botte élégante qui dégage une réelle impression de qualité. Mais comment la belle italienne résiste-t-elle aux conditions extrêmes, omniprésentes dans les sports auxquels elle est destinée ?

Par Christophe Bertrand

Découverte aux pieds de l’octuple champion du Monde MX Antonio Cairoli, son fidèle porte drapeau en motocross, la Sidi Cross Fire 2 joue sur tous les fronts. Equipée d’un judicieux système de semelles amovibles, elle peut aisément se prêter à un usage enduro grâce à une semelle plus souple équipée de crampons (E1) bien utiles lorsqu’il s’agira de pousser en franchissement. Un set de semelles style slider (SMS) est également au catalogue pour vous lancer sur les pistes de supermotard tout en épargnant vos bottes.

Christophe Bertrand a roulé toute la saison 2015 chaussé des Sidi Cross Fire 2.

De visu, cette Cross Fire 2 dégage un look atypique plutôt réussi avec pas mal de composants plastiques remplaçables et une pointe de pied postformée permettant de se débarrasser de la protection métallique souvent sujette à l’oxydation et/ou vieillissement prématuré de votre botte. Au rayon des fixations sous forme de boucles inoxydables, un astucieux système de réglage vous permettra d’ajuster la fermeture au plus juste de votre morphologie.

Test longue durée

Le look, c’est bien mais qu’en est-il de la durabilité du produit à l’épreuve du le terrain ? Confort, sécurité, usure, nettoyage ? Comment se comporte le modèle haut de gamme de chez Sidi?

Pour en avoir le cœur net, une seule solution : 6 mois d’une utilisation régulière, passant par le Hainaut Tour au mois de mai, des essais presse dans la boue, la poussière, le sable, les 12h de la Chinelle et quelques longues balades enduro.

La Sidi Cross Fire vieillit bien: pas de réelle différence entre une paire neuve et la paire portée par Christophe Bertrand durant toute une saison…

Lors du 1er essayage, il s’agira de suivre une petite procédure de juxtaposition afin d’ajuster au mieux la botte. Aux pieds, la SRS2 se révèle particulièrement confortable et surtout très légère sans altérer le sentiment de sécurité. Malgré la multitude de pièces plastiques, la sensibilité au niveau du sélecteur et de la pédale de frein est au rendez-vous.

Un seul bémol avec une petite gêne au niveau de l’extérieur du pied, la Sidi semble assez étroite et une douleur peut apparaître sur certaines morphologies (ce fut mon cas), rien d’alarmant et un petit relâchement des 2 fixations du bas pourra soulager vos petits pieds lors des longues randonnées.

Pour le nettoyage et entretien, le produit n’aura pas été épargné : nettoyeur haute pression, moto-wash et séchage naturel. Aucune attention particulière, la botte ne subit pas les affres de la décoloration ou d’une usure prématurée.

Après 6 mois de roulage dans toutes les conditions, RAS, pas de bobo, aucune pièce remplacée et une paire de bottes usagées toujours proches du produit sorti de l’emballage.

Au final, une mention « ++ » pour un produit haut de gamme bien typé chez le précurseur de la botte TT qui fera à n’en pas douter le plus bel effet sous le sapin de Noël.

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