Supercross US

Roger De Coster: « James Stewart n’a pas directement causé l’erreur de Marvin Musquin »

Roger De Coster: « James Stewart n’a pas directement causé l’erreur de Marvin Musquin »
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Marvin Musquin est passé tout près de son premier succès dans la catégorie 450 samedi dernier à Atlanta. Le Français a superbement tenu la dragée haute à son coéquipier Ryan Dungey durant 19 tours. Avant de partir à la faute peu avant le drapeau à damiers et de devoir laisser le champion en titre s’imposer pour la 5ème fois cette saison.

Une erreur qui a donc coûté cher au pilote KTM et qui est depuis lors l’objet d’une controverse particulièrement animée: a-t-elle été causée par James Stewart, à qui les deux officiels KTM prenaient un tour ? A la vue des images, il est clair que Stewart, qui en terminait avec une finale plutôt difficile, ne prête pas attention aux drapeaux bleus lui signalant que les leaders sont derrière lui. Musquin sort de la piste en évitant de peu d’atterrir sur la Suzuki numéro 7 et doit laisser la victoire à Dungey.

Un fait de course dans lequel le rôle joué par Stewart est évident et sur lequel Roger De Coster vient de revenir après avoir préféré durant quelques jours ne pas réagir  alors que les critiques à l’encontre de Bubba fusaient de tous les côtés.

« Après la course, beaucoup de gens ont critiqué James mais je veux mettre les choses au point », réagit le manager du team KTM, « L’erreur de Marvin n’a pas été directement causée par James et nous ne devons donc pas le culpabiliser à ce sujet. »

Une réaction qui a le mérite d’être clair de la part de De Coster qui tient sans doute à ne pas envenimer la situation, d’autant plus lorsque l’on se souvient de l’incident – aux conséquences bien plus dramatiques pour Stewart- qui a impliqué Ryan Dungey et l’officiel Suzuki dans la finale d’Anaheim (voir la vidéo).

De Coster en profite pour se réjouir de l’évolution rapide de Marvin Musquin au guidon de la 450 SX-F: « Marvin a mené une course étonnante en résistant à la pression de Dungey durant 19 tours. Clairement, cela n’a rien de facile ! Je suis vraiment impressionné par la rapidité avec laquelle il s’est adapté à la 450 en seulement 8 courses. »

 

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