Motocross
Du très bon et du moins bon pour Zachary Pichon en France
Zachary Pichon attendait évidemment avec impatience le rendez-vous de Saint-Jean-d’Angély après sa bonne seconde manche sur le GP d’Espagne. Très véloce lors des séances qualificatives lors desquelles il décroche un troisième temps, le pilote Yamaha MJC a enchaîné sur une première manche en demi-teinte où il obtient néanmoins une huitième place. Peu confiant sur un tracé qui s’était asséché et manquant un peu de feeling sur les portions dures du circuit, Zach’ a piloté sur la retenue sans arriver à s’exprimer à son plein potentiel. Parti moyennement dans la seconde manche, il s’est offert une remontée spectaculaire jusqu’à la troisième place dans le premier tour de course. Passé deuxième peu après la mi-course sa régularité et sa vitesse lui ont permis de maintenir ce super classement. Toujours sixième au provisoire il n’est plus qu’à trois points du Top 5.
« Lors des essais, j’avais de bonnes sensations et je les ai gardées durant les qualifs », explique Zachary. « Dans la première manche, le terrain avait complètement changé d’aspect et je ne me sentais pas en confiance. J’ai roulé sans prendre de risques et j’avoue qu’en m’impliquant davantage j’aurais pu obtenir une bien meilleure place. D’ailleurs, ma première manche me coûte le podium du week-end, à un point ! Je me suis ensuite ressaisi et même si en seconde manche je n’étais pas non plus à 100% j’ai essayé de ne pas faire d’erreur et de garder de la vitesse. J’ai été récompensé avec une belle deuxième place, ça motive ! »
« Ce week-end il y a eu du très bon et du moins bon », enchaîne son père Michaël. « Evidemment, je suis déçu par la première manche de Zach’, avec davantage d’engagement une sixième place était facilement à sa portée. Cela lui aurait permis d’obtenir une place sur le podium au général. Bien entendu, je suis vraiment très content de sa seconde manche. Il a fait preuve de beaucoup de qualités, tant techniques que mentales. Malgré des départs difficiles, il a su remonter à chaque fois. Ce Grand-Prix nous montre aussi qu’il reste du travail sur la moto car à ce niveau de compétition on ne doit plus rien négliger. »
Photo: Pascal Haudiquert
