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Thomas Covington: « Et pourquoi pas moi ? »

Thomas Covington: « Et pourquoi pas moi ? »
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Pour la première fois de cette décennie, c’est vrai qu’il n’y a pas de favori absolu pour la couronne mondiale en MX2. Dès lors, Thomas Covington ne voit pas pourquoi il ne pourrait pas non plus avoir sa chance dans la course au titre d’autant que le championnat sera long…

Pour le jeune américain de vingt-et un ans, il s’agira de sa quatrième saison en MX2 et il peut se targuer d’avoir déjà l’expérience de la victoire en GP. Si Thomas a souffert d’une fracture de la main et de la cheville en 2016 alors qu’il roulait pour le team Husqvarna de Jacky Martens, tout cela semble bien être du passé pour l’Américain qui a brillé lors de l’épreuve d’avant saison à Hawkstone. En fait, Covington considère que le départ de Jeffrey Herlings constitue pour lui une opportunité énorme de briller cette saison en MX2.

« Jeffrey a dominé outrageusement la catégorie MX2 durant de nombreuses années de sorte que son départ change complètement la donne et je pense que j’ai moi aussi une chance dans ce championnat, » affirme Covington. « Je ne dirai pas que j’ai travaillé plus pour cette raison car je me suis toujours donné à fond pour mon sport mais c’est vrai que mon état d’esprit est un peu différent. Avant, j’aurais pensé à un top-cinq mais désormais, je pense plus à la victoire. »

Avant de passer chez Husqvarna l’an dernier, Covington avait fait toutes ses classes chez Kawasaki. Lorsqu’il a rejoint le team de Jacky Martens, Covington s’est fracturé la cheville avant d’avoir pu se familiariser avec sa nouvelle moto. « Je me sens très à l’aise sur la Husqvarna mais c’est vrai aussi que passer sur cette moto après pas mal d’années chez Kawasaki était un changement beaucoup plus important que ce à quoi je m’attendais. Il m’a fallu pas mal de temps pour m’habituer à tout. Ensuite, j’ai raté cinq GP à cause de ma cheville fracturée puis je me suis cassé la main, ce qui a signifié pratiquement la fin de ma saison, » déclare Thomas. » Heureusement, j’ai bien roulé dans les trois derniers GP, ce qui m’a rendu un peu confiance. »

Thomas Covington avait remporté une victoire de manche l’an dernier à Assen…

De par son expérience, Covington est désormais le chef de file d’un team qui comporte trois pilotes à savoir, outre Thomas, Thomas Kjer Olsen et Conrad Mewse. Cette première place dans la hiérarchie change évidemment les attentes qu’on nourrit à l’encontre de l’Américain mais celui-ci affirme ne pas trop ressentir la pression. » Le team espère de moi que je monterai sur le podium chaque week-end mais à part cela, rien n’a changé. Thomas (Kjer Olsen) roule vraiment bien – je pense que ce sera un prétendant au podium final – et Conrad a ses moments. Je pense que nous avons un solide petit team. »

Comparé à ses rivaux que sont Pauls Jonass, Jeremy Seewer et Benoît Paturel qui sont montés régulièrement sur le podium lors des deux dernières saisons, Covington est conscient qu’il doit améliorer sa régularité s’il veut faire partie des cadors de la catégorie. Il a beaucoup amélioré son pilotage dans le sable et il est techniquement capable de gagner lorsque les conditions sont piégeuses, comme il l’a prouvé à Leon, au Mexique, lorsqu’il a remporté le GP du Mexique. L’Américain va devoir gérer dix-neuf GP, c’est-à-dire trente-huit manches et on sait qu’il aime briller dans les courses outre-mer. Comme les quatre premiers GP auront lieu justement hors d’Europe, on peut s’attendre à avoir Covington frapper un grand coup dès l’ouverture du championnat. « La régularité a été mon problème et je vais devoir trouver une solution à cela, » admet Thomas. « J’ai toujours été à l’aise au Qatar et dans les épreuves d’outre-mer. Je ne sais pas grand-chose à propos de l’Indonésie mais je suis certain qu’il y fera chaud et c’est tout bon pour moi! Je suis plein de vibrations positives et je suis impatient d’être au Qatar. »

Texte: A. Wheeler

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