Motocross MXGP
Julien Lieber chez Kawasaki KRT ?
Le week-end limbourgeois du championnat MXGP a été résolument positif pour Julien Lieber. Non seulement, il lui a permis de retrouver le chemin du podium au terme d’une solide prestation dans les deux manches MX2 mais il a été par ailleurs l’occasion de voir le pilote privé confirmé par Joël Smets aux côtés de Clément Desalle et de Jérémy Van Horebeek pour porter les couleurs belges sur le prochain Motocross des Nations à Matterley Basin.
Après quelques GP plus difficiles, ce podium belge derrière les deux KTM officielles tombait à point nommé pour notre compatriote. Rappelons que Lieber, blessé, n’avait pas roulé en 2016 et a effectué cet hiver seulement son retour à la compétition. « Après ma blessure, j’ai commencé à me préparer très tôt pour cette saison », explique-t-il. « Je n’ai pratiquement pas eu de break depuis juillet 2016. Sur les GP d’Ottobiano et d’Agueda, je l’ai bien senti. Je devais prendre le temps de récupérer mais depuis Loket, les choses vont mieux et j’espère pouvoir continuer comme cela sur les dernières courses de la saison. »
Julien Lieber évolue cette année au sein de sa propre structure au guidon d’une KTM privée. Sous la guidance d’Yves Demaria, notre compatriote s’est replacé cette saison, à force de bons résultats, dans le radar de nombreux observateurs et team managers. Atteint par la limite d’âge, il devra passer dans la catégorie MXGP l’an prochain. Une catégorie où les options ne sont pas nécessairement nombreuses quand il s’agit de trouver un bon guidon.
Des rumeurs qui se font de plus en plus précises dans le paddock ces dernières semaines laissent entendre que Julien Lieber aurait de bonnes chances de se retrouver l’an prochain aux côtés de Clément Desalle chez Kawasaki KRT. Des rumeurs que n’était cependant pas en mesure de commenter Yves Demaria à Lommel. « Je ne peux rien ajouter à cela », nous a répondu l’ancien champion du monde. « Tout ce que je peux dire, c’est que les choses seront très prochainement plus claires quant à l’avenir de Julien. »
Croisons donc les doigts et… attendons !
Texte: Adam Wheeler
