Motocross MXGP
Suzuki pourrait-il également se retirer du championnat MXGP ?
Bien qu’aucune annonce officielle n’ait été communiquée à ce jour, il semble pratiquement certain que Suzuki ne poursuivra pas l’an prochain son investissement sur le championnat du monde MX2. A présent, certaines rumeurs laissent entendre que la marque japonaise pourrait également stopper toute implication officielle dans la catégorie reine du motocross mondial. C’est en tout cas ce que croit le généralement très bien informé Günter Wiesinger, du magazine Speedweek.
Pour Hunter Lawrence, Bas Vaessen et Zach Pichon, il n’y aura plus de place chez Suzuki l’an prochain. En MXGP, Kevin Strijbos a pour sa part déjà fait savoir qu’il serait encore là l’an prochain… dans un nouveau team. Cet après-midi, le journaliste autrichien Günther Wiesinger, ancien rédacteur en chef de Motorsport Aktuell, a publié sur Speedweek un article dans lequel il n’hésite pas à annoncer que Suzuki pourrait carrément se retirer du championnat MXGP. Une information à prendre au sérieux dans la mesure où elle provient d’un homme connu pour être bien informé et disposant d’excellents contacts dans le milieu.
Une nouvelle qui, si elle se confirme, serait dramatique pour Jeremy Seewer et Arminas Jasikonis, qui se retrouveraient sans team pour 2018 alors que pratiquement tous les guidons ont déjà été attribués, comme pour l’ensemble du team GRP managé par Stefan Everts. Suzuki était évidemment depuis des décennies le client principal du team.
L’annonce du retrait de Suzuki du championnat MXGP aurait été faite en interne durant l’épreuve MotoGP de Silverstone, à la fin du mois d’août. Les investissements nécessaires pour rendre la GSX-R compétitive sur le championnat MotoGP seraient précisément la raison pour laquelle la marque envisage ces coupes budgétaires drastiques sur le championnat du monde de motocross.
Autant d’élements à prendre évidemment au conditionnel. Ce qui est certain, c’est qu’il se passe pas mal de choses pour le moment en coulisses chez Suzuki. A suivre, donc !
