Motocross MXGP

MXGP : des circuits de mieux en mieux préparés

MXGP : des circuits de mieux en mieux préparés
Decrease Font Size Increase Font Size Taille du texte Imprimer

Il y a quelques années, plusieurs circuits comme Teutschenthal ou Uddevalla avaient été l’objet de pas mal de critiques quant à leur niveau de préparation jugé insuffisant. Certainement à cause des nombreuses classes européennes qui complètent désormais les week-ends du championnat MXGP et mettent les circuits à rude épreuve. Il semble que l’on ait franchi un cap en la matière.

Du sol volcanique d’Argentine au sable lourd de Valkenswaard, les 20 rounds du championnat MXGP emmènent les pilotes dans des conditions très variées. Jeffrey Herlings et Jorge Prado estiment que, malgré les inévitables difficultés liées à la diversité des pistes rencontrées, de la culture et des moyens disponibles d’un organisateur à l’autre, on est arrivé sur le championnat du monde à imposer aujourd’hui un certain standard de qualité plutôt satisfaisant.

« Une piste « old school » est forcément plus difficile à préparer qu’un circuit artificiel »

« Je pense que les circuits sont souvent bien meilleurs pour la classe MXGP », estime Herlings. « Le MXGP est la catégorie reine et ils arrosent donc souvent juste avant les MX2. Ce qui fait que nous bénéficions d’excellentes conditions. Il est évident que certains circuits présentent par eux-mêmes des limitations en termes de préparation », poursuit l’officiel KTM en faisant référence aux pistes « old school », généralement bien plus difficiles à travailler que les circuits artifiels. « Prends Arco di Trento par exemple. C’est un circuit 100% naturel, très beau mais aussi très beau mais aussi très compact, très ramassé. Ils essaient de faire le maximum avec ce qu’ils ont. Sur un championnat de 20 courses, tu ne peux pas t’attendre à avoir 20 pistes fantastiques, parfaitement larges partout. C’est un championnat du monde, il est normal de devoir composer avec tout : des sols durs, du sable, de la terre rouge, des pierres,… »

« La préparation des circuits était en effet meilleure cette année », confirme Jorge Prado. « Pour nous en MX2, ils étaient parfois même trop retravaillés avant les manches mais pour le MXGP, c’était parfait. Pour nous, il faut bien réfléchir à ne pas trop attaquer dans les premiers tours. »

Une des raisons de cette amélioration de la situation est certainement l’arrivée de Rui Gonçalves, pilote lui-même en MXGP jusqu’à l’an passé, en tant que conseiller auprès de l’organisation en ce qui concerne la préparation des circuits. Le Portugais est à ce titre le lien entre les pilotes, Youthstream et les clubs organisateurs. « Je pense que cela fonctionne bien et il était important d’impliquer un pilote comme Rui », confirme Herlings. « Il était lui-même un top pilote et il sait ce que nous attendons. Cependant, dans la pratique, il doit composer avec des équipes parfois très différentes pour la préparation de la piste. En Indonésie, il est évident que tu ne disposes pas de personnes aussi expérimentées ni des mêmes machines qu’à Assen. C’est quelque chose que l’on doit sans doute encore améliorer », conclut le champion du monde MXGP.

 

Vos commentaires