Motocross

Amandine Verstappen : « Je savais que j’avais franchi un cap ! »

Amandine Verstappen : « Je savais que j’avais franchi un cap ! »
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Le championnat du monde de motocross féminin a débuté pour le mieux pour Amandine Verstappen. Si elle fait désormais partie des valeurs sûres de la catégorie, il faut avouer qu’on n’imaginait pas nécessairement voir la Liégeoise brandir ce dimanche la plaque rouge de leader du classement provisoire.

« Oui, cette victoire est une belle surprise ! », confirme la pilote Yamaha. « J’avais connu un bon hiver, notamment avec deux victoires sur le championnat de France. J’aime bien le sable et entamer la saison ici à Velkenswaard m’a mis directement en confiance. Dans la première manche, j’ai signé le holeshot puis j’ai pu mener une belle bagarre avec Courtney Duncan pour finalement terminer deuxième. Dans la deuxième manche, mon départ a été un peu moins bon mais j’ai pu à nouveau terminer à la seconde place. Et me voilà en tête du mondial ! »

« Je savais que j’avais passé un cap cet hiver car j’avais eu l’occasion de rencontret durant ma préparation quelques concurrentes. Mais de là à gagner, c’est vraiment une bonne surprise. L’idée était plutôt de terminer sur le podium puis de tenter de monter en puissance pour prendre la plaque rouge plus tard dans la saison. A présent, je l’ai. Donc, je vais essayer de la garder… »

Outre le passage chez Yamaha, l’hiver de la pilote liégeoise a également été marqué par le passage au statut de professionnelle. « Je suis diplômée depuis septembre 2018. Avant, je devais combiner la moto avec l’école. A présent, je suis sportive de haut niveau soutenue par un contrat ADEPS, ce qui me permet d’exercer mon sport à temps plein. Je roule beaucoup plus à moto et cela se voit. J’ai plus de temps pour m’entraîner, je le ressens fort quand je suis sur la moto car j’ai acquis plus d’automatismes. »

Pour soigner sa technique, Amandine travaille aussi avec le pilote français Eric Sorby. « Je travaille avec lui depuis l’année passée », explique-t-elle. « Avec Eric, on travaille surtout ma technique sur les circuits durs. C’est là où j’ai encore le plus de lacunes à combler et c’est là aussi où il peut m’apporter le plus de choses. »

Et c’est d’ailleurs sur une surface beaucoup plus dure que celle de Valkenswaard que le championnat du monde féminin se poursuivra les 18 et 19 mai prochains sur le circuit d’Agueda, au Portugal.

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