Published On: 2 juin 2020

Du Supercross sans le moindre spectateur pour applaudir les exploits des stars sur la piste. Qui aurait pu l’imaginer il y a trois mois encore ? Le Supercross n’a-t-il pas été dérivé du motocross dans le seul but d’en faire un sport pensé à 100% pour les fans ? Et pourtant, c’est bien dans un stade désespérement vide que se déroulent actuellement les 7 derniers rounds du championnat 2020. Le premier de cette série s’est disputé ce dimanche. Les pilotes y ont découvert une expérience nouvelle…

« La musique, les feux d’artifice, la foule qui hurle,… tout cela fait partie intégrante du Supercross. Sans cela, le sport est très différent. Dimanche, c’était un peu comme une journée d’entraînement », commente Ken Roczen. « C’était vraiment étrange de voir ce stade sans aucun public », réagit le vainqueur Eli Tomac, « cela me parraissait presque irréel. Il fallait donner du sens à cette course malgré l’atmosphère très particulière, j’ai vraiment dû me concentrer pour y parvenir. »

« Normalement, même en pleine course et malgré que nous sommes dans notre bulle, on entend le public réagir dès que quelque chose se passe », explique pour sa part Shane McElrath. « Ce sont toujours de grands moments, ici cela a manqué, il n’y a pas eu ces échanges avec le public. On avait un peu l’impression en arrivant que l’on venait s’entraîner. A certains moments, entre les courses, on pouvait presque s’entendre respirer. C’était très étrange car cela n’arrive jamais sur un événement normal. »

« Il n’y a aucune comparaison possible entre une course devant les fans et une course dans un stade silencieux comme ce que nous avons vécu ce dimanche », confirme Chad Reed.

Malheureusement, avant de retrouver des stades bondés, il faudra vraisemblablement attendre janvier 2021 puisque c’est encore à huis clos que se disputeront à Salt Lake City les 6 dernières épreuves du championnat.

 

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